Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, février 01, 2006 High and low Deux heures. S'achève la Nième dispute. Paroles amères, impuissance, épuisement. Guerre sourde et larvée entre deux conceptions. Aujourd'hui non plus je n'ai pas trouvé la clé. Je cuve ma tristesse recroquevillée sous la couette. Je n'ai pas eu le courage de me déshabiller. Quand je me rends compte que je ne pourrai pas y couper, bon prince, je me permets de pleurer comme bon me semble, en me fustigeant quand même de me crever aussi inutilement. Envie d'être loin. Envie de ne pas être là. Je repense à cette période où j'avais commencé à me découper la main droite au cutter. Temps lointain. Ca va mieux. Cinq heures et de grosses poussières. Je me lève, reprends le fil de mon récit muet. L'énergie revient, l'envie s'affirme. Tout à l'heure je m'habillerai pour aller parler à monsieur Simple. Librement, décortiquer, sans entraves, sans cette crainte de blesser alors que de toutes façons je blesse et suis blessée en retour. Alors ? Plus tard encore j'irai retrouver la Venus in Furs. Décidément, ça lui va bien à la blonde Arlésienne qui n'en est plus une. Heurtée, mais présente, présente pour de vrai. Là maintenant tout de suite, j'ai envie de rendre hommage à ceux qui sont présents aujourd'hui dans ma vie, présents pour de vrai. Des liens étranges et puissants, et singuliers, comme vous, d'ailleurs. Toujours cette sensation que se dessine... autre chose. J'essaie de garder le cap, quitter mes anciens rôles, laisser de côté les craintes qui étriquent la réalité. Rappelle-toi Fabienne, tu la connais la notion de violence nécessaire, non ?
---------------- EDIT : oui, je sais, je le poste tardivement celui-là, il date d'hier. Je voulais le relire mais je l'ai oublié
2:40 PM