Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, août 16, 2006 Saint Georges et le dragon ou Fabienne Franseuil sur le seuil de sa vie Il s'est approché. Jour après jour. J'ai cru qu'il finirait par se dissoudre dans mon imagination, dont il est issu. Du coin de l'oeil je l'ai vu, mais je ne voulais pas le voir. J'ai pris un air détaché, serré les poings, rien à faire, le voilà tout proche maintenant. Je sens son haleine chaude traverser mes vêtements, la masse de son corps massif, glacé. Statufiée par la panique, je regarde en tous sens. Personne. Tu n'es pas dans une peinture de la Renaissance. Fabienne Trébizonde, c'est un rôle qui n'est pas le tien. Tu sais très bien ce qu'il te reste à faire mais tu hésites. Oh, quelqu'un, quelqu'un. Tes appels sont vains. Tu sais que si quelqu'un vient, cela reviendra. Les princesses, on ne sait pas ce qu'elles deviennent quand le chevalier est venu pour faire place nette. Comme dans les contes, "ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants". Et après, qu'est-ce qu'il s'est passé après ? Quelle affreuse réalité cache l'ellipse ? Tu sais très bien. Le regard sombre, une lueur de haine froide, les anneaux de métal qui se resserrent jusqu'à l'étouffement, la tétanie. Alors tu vas relever tes rubans, saisir la lance laissée par un aventurier en goguette, viser la gueule béante. Et si tu frappes aussi fort que tu as peur, la bête est déjà morte.
8:59 PM