Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, septembre 29, 2007 Concentré Je pense à mon ancien chef, et au nouveau. Deux semaines que je travaille là-bas. Il m'a demandé ce que je pensais de mon nouveau travail après quinze jours. Ah si tu savais. Je te l'ai dit, ce que j'en pensais, mais au quart de ce qui était vrai. Le plaisir à aller au travail, la sensation que sa place peut être là finalement ? Qu'on est reconnu, accepté, mis en valeur ? Mis en valeur. Inespéré, inestimable. Si ça continue, je dois avouer que je risque d'avoir du mal à dissimuler mon ironie la prochaine fois que je verrai l'ancien chef. Des comptes pas réglés, des choses troubles, de ces choses qu'on n'a pas le droit de formuler, surtout pas dans le contexte professionnel. "Nothing personal" : aha.
Je pense à Bombay. Je pense à celui qui a brûlé 400 roses parce que j'en ai reposé une sur le banc où il était assis. Qui aurait bien aimé me voir une fois en... bourka. L'Inde, fantastique, fantasque, usante. Tant de choses fortes. Des moments puissants. Des moments révélateurs. J'ai écrit lors de ce voyage un journal dans lequel je me suis mise tout entière. Je suis ce journal. Tellement que j'ai du mal à supporter qu'on me lise lentement. Je voudrais qu'on me dévore. Mais je préfère la vérité. Tu comprends pas, derrière ton écran ? J'ai besoin de dire ça ici parce que je n'arrive pas à le dire de vive voix.
Je pense à tous ces gens qui m'aiment sans que je comprenne pourquoi. Comment fait-on pour entretenir un attachement dont on ne comprend pas la teneur ?
12:03 AM