Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
mardi, novembre 20, 2007  
Entre les lignes
C'est fatiguée et un peu ivre que je t'écris. Pas trop ivre, hein, mais un peu. Juste de quoi se faire tricoter les doigts. Juste de quoi se faire sentir que la nuit passera bien. Qu'est-ce qui ne va pas ? Je me fais penser à la Romain Dudek dans sa chanson "la poésie des usines" (tu es un grand garçon, tu es une grande fille, tu sais faire une recherche Google je suis sûre). C'est pas pour ça que je pleure, c'est pas pour ça. Mais pourquoi alors; *pourquoi* ?
Non je ne crois pas que je veuille un mec, pour reprendre un commentaire précédent. Mes deux amants me vont bien tels qu'ils sont. Il se trouve que j'ai des inquiétudes, fondées ou pas, et que ça peut se traduire par une envie de fuir. C'est facile de fuir en prétextant qu'une histoire nouvelle a pris le pas sur une autre. Je ne veux pas de ce mélange, tant que j'aurai assez de force pour faire la distinction je la ferai. Même si je confesse ici que je suis faillible. Et mortelle. Tant que je le pourrai.
Tiens à la rigueur je préfèrerais une fille. Je dois admettre que ma Julya, ma Julya de Shanghai me revient souvent à l'esprit. Des nuits de Chine dont je ne sais pas si elles auraient été nuit câlines, mais qu'importe. Cette fille m'a interpellée. C'est rare pour un être humain.
Ca ne ressemble à rien ces posts. C'est tellement difficile de parler sans parler pour de vrai. Je suis à la fois amusée et amère en disant ça. Rien de tout ce qui est, de tout ce qui est à venir n'a d'importance. Et pourtant à chaque instant il y a des évènements minuscules qui seraient capables de m'anéantir. Comment supporter ça ? D'abord, parce que je ne suis pas la seule à me soumettre à tout cela. Ensuite parce qu'un évènement minuscule pourrait me sauver. Mon humilité tient à ça : rien n'existe, et par conséquent tout est possible.

12:25 AM

 
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