Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
vendredi, janvier 18, 2008  
Ah oui
Bon alors autant te dire, je suis un peu ivre, de ces moments où l'on pense avoir des fulgurances cérébrales qui ne sont finalement que des feux de paille mal entretenus.
Je ne sais par quoi commencer. Ah si quand même : je te souhaite pas la bonne année, mais plutôt de te bouger pour rendre ton futur moins médiocre. Excuse moi mais les plaisirs sans effort je ne les trouve que dans les plaisirs solitaires et encore ce n'est pas évident. Secoue toi si tu ne veux pas être qu'une merde, si tu me lis depuis un moment tu sauras que je sais ce que c'est et que je compatis. Il n'y a rien qui se fera sans ton travail personnel, sans que tu en baves. (Re)lis Nietsche, tu verras ce que je veux dire. Console toi, si tu fais ce qu'il y a à faire, tu auras la satisfaction d'avoir franchi un seuil dans ta vie. Tu pourras crever seul et abandonné de tous mais c'est sans doute qu'il n'y avait rien à faire sur ce point là. Je te l'accorde, maigre consolation.

Je ne sais que dire. Ce n'est pas défaut d'être pleine d'émotions tellement pleines que j'aurais du mal à dire tout ce que je pense en si peu d'espace. Amoureuse, toujours, sans conteste. Que mes divers plans culs d'avant fassent silence, cela n'a rien à voir avec vous, mais rien, rien, rien. Les hommes que j'aime ont pris le pari, ils se sont mis en danger, ils ont tout mis sur la table, même pour une semaine, même pour une nuit, ils se sont donnés, ils se sont remis en question, se sont secoués dans leurs fondements pour pouvoir vivre ça, cette rencontre, pleinement. Pleinement.

Je ne sais pas pourquoi mais je ressens le besoin de clarifier un point. Je suis quelqu'un qui n'invite pas dans mon monde n'importe qui. J'ai beau accorder le bénéfice du doute, il y a quelques uns de ceux qui furent mes amants que je n'estime pas, voir que je méprise même parfois un peu. C'est comme ça. Quand j'accepte d'engager mon corps dans une joute amoureuse c'est parce que la chair délire en solo et que je ne peux pas faire autrement, ou bien parce qu'il y a autre chose en moi, une fascination diffuse que tout alimente. Une urgence du fond de l'être, un corps qui m'a interpellée, une pensée qui m'a retenue dans ma course (peut être trop égocentrée). Je ne baise pas comme je joue à la Wii. J'ai beau ne pas être rebutée par le sexe ludique, rien ou presque que le sexe, si ça ne me parle pas plus qu'un mode d'emploi de plat à réchauffer de chez Monop, je renonce : dans ces conditions je serais une mauvaise amante.
Ma boussole sensuelle est complètement désorientée. Je désire, plus que jamais, des corps qui s'offrent à moi heureusement. D'étranges choses se produisent quand nous sommes en contact. Je suis profondément, viscéralement heureuse dans ma vie amoureuse. Et même si je devais mettre fin à tout cela par un raz le bol plus généralisé, j'aurai vécu tellement que tout ce plaisir accumulé me tirerait des larmes de gratitude. Je suis fatiguée parfois, je dois l'admettre. Mais qu'est-ce qui fait le sens d'une vie ? Ces conjonctions d'êtres qui trouvent au contact de l'autre ce dont ils ont besoin pour grandir, et parfois même pour être heureux. Heureux, j'ai lâché le mot.

Je voudrais, muette que je suis, dire merci. Merci à ceux qui m'ont frôlée, ceux qui m'ont allumée, et fait de moi un être vivant, conscient de ce que c'est que la vie qui passe à travers son corps, conscient de ses choix, de ce qu'il est, profondément. Je n'ai pas nécessairement frôlé physiquement ces personnes, mais je veux leur rendre hommage, maintenant, avant qu'il ne soit trop tard, avant demain, avant plus tard. Je sais. Je sais ce que tout cela signifie. Je sais que les liens sont parfois distants, variables, sujets à controverses auxquelles moi-même je ne participe pas. Mais ils existent. Fortement, profondément.

10:20 PM

 
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