Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, mars 15, 2008 Erase and rewind Tu as de la chance. Tu dois à l'alcool ce que je vais oser te dire. Bien entendu je prendrai des chemin de traverse pour te dire tout cela. Il y a des chemins droits, d'autres tortueux. Je ne comprends pas parfois. J'ai l'impression d'être mise en marge, sans comprendre pourquoi je le suis. Je vis mal le fait de laisser mes amours dans l'anonymat. Pourquoi ? On me demande avec qui je vais passer le week-end. Je réponds "avec mon amoureux". Un singulier qui me blesse. Un singulier qui frôle l'infidélité que j'ai tant fui en tentant d'adopter ce qu'on appelle le polyamour. J'ai mal à mon amour. Car il est fort, il est puissant. Il n'y a aucune raison valable de le cacher. Aucune. Je vais avoir trente et un ans et il est temps que le monde dans lequel je vis évolue en même temps que moi, ou qu'il se dépèche de rattraper son retard. Je ne suis pas là pour jouer des seconds rôles dans des histoires sans avenir. Mon histoire, je l'affirme, touche bien plus de gens que ce qu'on voudrait bien croire. J'aime. C'est ma force, c'est ma faiblesse aussi. Tu le sais bien, toi qui me suis depuis quelque temps. Ma force, c'est ma capacité à aimer, à aimer différemment. A aimer sans posséder, en préférant que celu,i ou celle, que j'aime soit heureux (se) avant tout, avant moi, mes petites envies. Bien sûr j'aimerais, j'aimerais compter et le sentir. Ca me fait un mal de chienne de réaliser parfois que je n'ai pas tout à fait l'importance que je voudrais avoir dans la vie de ceux que j'aime, je veux dire de ceux que j'aime vraiment. "Passe faire une dinette mercredi". J'ai le coeur au bord des lèvres. J'ai mal, j'ai très mal, pourtant je suis là, plus que jamais, pour te protéger jusque dans les dangers qui n'ont strictement rien à voir avec moi. J'ai mal mais je suis là pour te protéger. Tu ne le vois pas mais là tout de suite j'ai le coeur empli à bloc, le coeur empli de toi, de lui, de lui, encore, est-ce pour ça que j'ai si mal ? Je sais bien que tout est éphémère, que moi même en premier lieu je devrais maisser les choses telles qu'elles sont. Je pleure à gros sanglots tout en écrivant cela, j'ai un mal de chien. Peut-être qu'en relisant tout cela, plus tard, je pourrai comprendre, désamorcer. Bordel Fabienne, tu perds tes billes. Tu tombes dans une chute vertigineuse dont rien n'a l'air de vouloir te rattraper. Rhoooo mais Fab, secoue toi hein, rappelle toi. Ca a l'air terrible comme ça, mais tu t'en es toujours tirée. Pense à ce pauvre homme. Tu as encore le temps, toi. Je sais bien que tout cela a un petit quelque chose d'exagéré. C'est peut-être le signe que ça va meix que ce qu'on pourrait croire. Tout cela est peut-être trop fort pour ce que je suis capable d supporter. Faudrait peut-être que je m'habitue à tout cela. Mais dans moins d'une semaine j'ai 31 ans. En soi ce n'est pas grave, mais j'ai une bouteille de champagne à boire, et si je ne la bois pas avec la bonne personne, ou bien un remplaçant digne de ce nom, je n'ai plus envie de répondre de rien.
8:47 PM