Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
lundi, mai 19, 2008  
Amour laborieux

On n’est pas éduqués à connaître la nature exacte de ce qui nous lie aux autres.

Ca m’est tombé dessus l’été dernier, en août à Hyderabad. J’étais en transit pour Aurangabad, une trentaine d’heures de voyage en tout. J’arrive dans l’Hyderabad mélangée, où se pressent les femmes voilées, les femmes en sari, les hommes pressés qui vont rejoindre leurs familles dans les alentours de cette ville fourmillante. Un cyber. Un joli cyber, avec de l’air frais, des ordinateurs en état de marche et une connexion qui va un peu plus vite que ce que j’ai eu dans la vieille ville de Bénarès.

Je lis mes mails. Je suis seule, et je me sens seule. Besoin du contact des miens dans tout le bordel de ce voyage. Et puis je regarde ça (profite, j'enlève dans une semaine maximum) :


C’est pas tout à fait ce que j’écoute d’ordinaire, mais ça me fait du bien. Et ça me rappelle quelque chose. Je regarde à nouveau, je regarde en boucle, je regarde le reste. Et ça fait tilt.

On en a traversé, des moments pas intéressants. On s’est disputés, déchirés, avant d’arriver enfin à la conclusion qu’on ne cherchait pas la même chose. Et puis on s’est perdus de vue.

Mais il y a une chose, une seule, qui est toujours restée. Une seule sur laquelle j’avais en lui une confiance absolue. Bien sûr, j’étais mal placée pour que cette confiance puisse avoir du crédit. Pourtant, après tout ce temps, elle est restée intacte.
Quand il se mettait devant son écran, ses consoles, dans la touffeur de sa chambre. Son visage de profil. Les éléments qui reviennent en boucle, modifiés, remodifiés, modifiés encore, léchés, pétris, polis jusqu’à ce qu’il soit tard, très tard. Cent fois sur le métier. Cette exigence du détail, tout simplement fascinante. Jusqu’au résultat final.

Il a cette capacité à concevoir, à sentir les choses que j’ai eu le plaisir de connaître de près. Dans ces moments-là il était vivant. Il était beau.

Pour tout cela, respect, monsieur, profond respect.

6:19 PM

 
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