Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, mai 20, 2008 Subversion et submersion, ou "Ne t'éloigne pas trop du bord du pédiluve, mon chéri" Soirée avec les copains théâtreux. Une sorte de répèt autour d'une scène pour rire où il est question d'une vieille femme qui raconte ses aventures sensuelles et sexuelles. C'est amusant, c'est joli. Le St Pourçain coule gentiment et les langues se délient. Il y a une fille qui lance quelques mots sur des histoires d'épilation qui amorçent une discussion plus large sur le sexe, la libération sexuelle, la libération des moeurs. J'écoute beaucoup. Et puis forcément puisqu'on s'engage dans un domaine où j'ai quelque chose à dire de pas trop stupide et de pas trop bateau, je jette une première remarque. Laisse passer quelque temps, en lance une deuxième. Quelque chose cloche. Les participants s'émerveillent de leur audace, et moi je ne vois rien. On n'a pas commencé le début du quart de l'introduction que les voilà pleinement satisfaits. Il faudra que le mec d'une s'épile parce que sinon, plus de pipe, et la libération sexuelle touça, on a fait vachement de progrès, on peut... enfin... si on voulait on pourrait. Et on parlerait librement, mais pas de ça quand même parce que faut pas déconner. Je suis pleine de bonne volonté et j'aurais bien aimé y croire, hein. On était un ramassis de trentenaires, en 2008. A trente ans, on a eu un peu l'occasion de se tester, voir un peu ses limites, se triturer d'un peu partout avec les doigts, les méninges et tout le reste, on se connaît un peu mieux, on connaît un peu mieux le corps des autres. Les propos peuvent se permettre d'avoir du corps. Saloperie d'anniversaire de mai 68, misérable miroir de notre pauvreté et de notre indigence.
Une discussion aussi subversive qu'un mode d'emploi de la Tisanière, autant de sensualité qu'un Epilady. Je vide mon verre. J'ai horreur des villes fantômes, où tu crois te promener dans une avenue animée et où tu pousses la porte du saloon pour constater qu'elle n'ouvre que sur le désert.
8:40 AM