Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
jeudi, juin 26, 2008  
Archives - Des hommes
Un post perdu dans les méandres de mon ordinateur. Deux ans qu'il prend la poussière. C'est étrange de retrouver ça. Deux ans, une autre vie, de combats, certains perdus, d'autres obsolètes, d'autres encore actifs. Des vertiges de rage, d'incompréhension et de tendresse mêlés.

Ils vous posent sur un socle de marbre et vous vénèrent en vous ordonnant de ne surtout, surtout pas bouger. Ils vous prennent sauvagement et s’étonnent, penauds et perdus, que vous pleuriez au bord du lit. Ils rêvent de vous et vous jettent comme une mauvaise idée et vous avez beau les hanter, ça ne changera rien. Ils passent devant vous et vous tombez. Ils vous tendent la main et vous attirent vers les fonds d’eux-mêmes et vous vous perdez dans les méandres irrésolus de leur pensée. Ils aimeraient bien que vous les aimiez toujours et vous embrassent du bout des lèvres. Ils se livrent poings liés avant de s’en aller sur les chemins. Ils vous aiment ou ne vous aiment pas, mais cela ne changer rien. Ils évitent de vous regarder dans les yeux, vous demandent de détourner le regard, gestes d’aveugles. Ils découvrent l’amour ou se demandent si un jour ils retrouveront la fulgurance des premières émotions. Ils vous cherchent sous les draps ou vous quittent au milieu de la nuit. Ils boivent du thé, de la bière, des litres de café. Fument, fument, fument, regrettent un peu mais continuent. Toutes ces brunes.
Ils rêvent de filles aux yeux couverts de voiles, de filles gentiment assises dans un café à les attendre, de filles qui ne sont pas là, rêvent de la mère de leurs enfants, de filles qui les dévorent.
Ils parlent d’eux, parlent parfois de nous, mais il n’y a plus de nous, c’est ce que je répète sans cesse maintenant, une petite phrase qui s’accroche à mes basques. Il n’y a plus de nous mon pauvre amour, il n’y a plus que toi, et moi aussi parfois, mais de nous…
Il y a un homme qui m’appartient. C’est drôle. Mais il m’appartient. Il aimerait bien qu’on oublie, il a d’ailleurs peut-être oublié, mais moi je n’oublie pas et tant qu’il me plaira je ne le libèrerai pas. Il y a des gens qui vendent leur âme au diable, le calcul aurait peut-être été moins dangereux.

10:11 PM

 
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