Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, septembre 28, 2009 Trouvé quelque part sur le Monde.fr
Ceci est un cri, un appel, et témoigne d’une croyance absolue en l’être humain. Nous sommes des milliers à ne pas entrer dans vos cases alors que vous avez absolument besoin de nous et que nous sommes à même de rendre ce monde meilleur.
Voilà. Là, il y a quelque chose d'important. C'est fou comme on peut ne pas voir ce que l'on a pourtant sous les yeux.
11:55 AM
mercredi, septembre 16, 2009 Heautontimoroumenos Me revoilà. Un concours passé, deux épreuves dans un hall avec à perte de vue des têtes penchées sur de petites tables. Plus de 5600 prévus. Les chiffres sont ridicules. Je me perds en conjectures pour les rendre plus acceptables. Des vieux fantômes. Sur le chemin, les dents serrées. "Tu m'as déçue". Je presse le pas, l'image se précise, plus je la chasse plus elle est nette. Ca fait longtemps pourtant. Ne me sépare maintenant de ce souvenir qu'une fine lamelle de verre à la surface parfaite. "Tu m'as déçue". Je réponds aux anciennes attaques par des coups que je n'ai jamais portés. J'aurais dû, alors, peut-être. Peut-être que je ne serais pas ce soir à écrire sur tout cela. Peut-être aussi que ça n'aurait rien changé. Au moment où j'ai fait mes choix, et mes non-choix, j'ai fait avec les cartes que j'avais en main. C'est curieux, maintenant que j'y pense, autant j'aurais été capable jadis de me prostituer pour une marque d'attention, autant j'avais une aversion très prononcée quant au fait d'être aimée pour ce que je n'étais pas. Les fantômes sont toujours là et il n'y a plus personne pour me donner le quittus. On ne remonte pas le temps de toutes façons. J'ai déçu, j'ai rarement déconné, je me suis relevée, un peu. Ce qui me traverse ce soir est un avatar d'un phénomène qui était jadis généralisé, au point que j'en étais venue à me demander s'il n'était pas inhérent à ce que j'étais. Plus je pense à mes deux épreuves, plus j'ai la sensation que ce que j'ai fait est bon à jeter, que c'est tellement honteux qu'il faudrait que je monte un commando rien que pour aller récupérer mes copies... Je relativise en me disant que je suis tout de même sortie relativement contente de la salle dans les deux cas, avec la sensation non pas d'avoir fait un truc parfait mais avec celle d'avoir fait de mon mieux. Et finalement, je crois que je ne peux pas attendre davantage de moi. Mais il m'est impossible d'éteindre mon cerveau. Je suis contente dans un accès de lucidité, d'avoir acheté la première saison de Sex and the City en occasion à Gibert. Je vais me regarder ça bien tranquille dans mon nouveau studio du nord de Paris. Elle est bizarre parfois la vie, mais y'a quand même des côtés vachement bien.
10:23 PM