Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
lundi, juin 24, 2002  
Ouvrir les yeux (avant de les refermer)
Alors ça! Java, vous savez, Java l'un des monstres sacrés du blog, et bien Java a aussi mis un lien vers ici! J'ai intérêt à être à la hauteur...
Demain je ne suis plus là ou presque. Je rejoins Nava. J'ai envie d'y être déjà. Ca fait bien trois jours (que j'ai envie d'y être déjà). Demain on est le 25 juin. Joyeux noël! ;-)

11:50 PM

 
La gloire et le reste
Hier soir (tard) en passant sur la page de Kill Me Sarah, j'ai découvert qu'il avait mis un lien sur mon blog! Ca me fait bien plaisir parce que je viens plusieurs fois par jour lire ce qu'il raconte... Et juste à l'instant, j'ai réussi à récupérer sa prestation! Je vais m'écouter ça aujourd'hui...
Je vais essayer de mettre ici une liste des blogs que je fréquente. Mais pas tout de suite. Là je suis en train de faire mes préparatifs pour rejoindre Nava dans le sud, et je ne rentre que lundi. Je vous raconterai mon southern (oui, un western, mais pour les gens qui vont vers le sud)...
Euh, pour ceux qui lisent vraiment ces posts, celui-là je l'avais écrit avant "Devoirs de vacances" : je ne lance pas la mode du blog à la Memento...

12:27 PM

 
Devoirs de vacances
(dites, il y a une inversion dans les posts : il faut commencer par "La gloire et le reste... Enfin moi je vous dis ça mais vous faites ce que vous voulez...)
Si vous avez peur de vous ennuyer sans moi (ppppppfrrrrt, oui j'ai appris à rire avec Gabuzomeuh, ça se voit tant que ça?), je vous donne des trucs à faire en attendant. D'abord j'aurai besoin d'un compte rendu de TOUT CE QUI SE PASSERA DANS LES PRINCIPAUX BLOGS PENDANT CETTE SEMAINE (enfin si vous faites des comptes-rendus d'un seul blog (le vôtre?, j'ai bien deviné? ;-)), ça m'intéresse aussi. Je veux savoir qui voit qui, si Seths s'est décidé à rappeler la jeune fille pas très organisée, s'il a livré la clef de tous ces clichés étranges de jeunes femmes, si Perco a réussi son examen, si Kill Me Sarah est toujours aussi transi d'amour, Amorgen toujours aussi poétique, si le Refuseur refuse toujours de nous expliquer pourquoi il a mis un "bisous" à la fin d'un de ses posts... Et si AGAPI a été contente de TOUS LES MESSAGES D'AGAPIVERSAIRE QUE VOUS ALLEZ (BIEN SUR) TOUS LUI ENVOYER MERCREDI, VOUS AVEZ BIEN NOTE? Bon, c'est bien. Parce que moi je serai sous d'autres latitudes, et je ne pourrai pas le lui souhaiter. Alors assurez pour moi. Merci. Finalement, ça me la fait presque, cette liste de blogs... Il en manque, il en manque... Je sais. J'en rajouterai d'autres, mais je suis pas sûre de connaître tous les blogs, alors envoyez moi un petit mail pour me dire que vous existez...

11:34 AM

 
Après le vague à l'âme, l'onde sensuelle
Je viens de raccrocher d'avec Nava. Impossible de dormir. Mon corps et ma tête cherchent un peu de plaisir dans le meilleur de Suede. Dog Man Star. "Been dying for hours and hours..."
J'ai le cerveau qui a envie de s'agiter dans tous les sens.

S'il prend ce chemin, je le prendrai aussi
Et-ce si simple que je n'y aie pensé tout ce temps
Il fallait ouvrir les bras...

Si je suis le manifeste
Il est l'évidence...

C'est désarmant.

1:43 AM

dimanche, juin 23, 2002  
Vague à l'âme
Ben voilà, il faut bien le reconnaître, je n'ai pas le moral en cet instant présent. Et je sais pourquoi. Je suis en train de penser qu'il est long, le chemin de mon évolution personnelle... Et que j'en suis au début. Et que ça ne sera pas facile. Et qu'il n'est pas impossible que je continue à flotter sans repères fixes pendant un bon moment... Il y a quelques obstacles qui me barrent le chemin. J'avais presque oublié parce que ça avancait ces derniers temps. Je me rends compte que je suis vraiment toute seule face à certains problèmes qui durent depuis un petit moment, et ça m'angoisse. J'ai notamment des difficultés à me définir par rapport à Thiom, qui a un caractère plutôt affirmé. Il faudrait que j'explique un peu ma situation...
Donc, j'ai été en couple avec Thiom pendant de nombreuses années, et pour des raisons à la fois de psychologie et de différence de manière d'appréhender la vie, nous nous sommes séparés. Après un épisode trop long où on s'est vraiment fait du mal. La séparation a eu quelque chose de salvateur : elle nous a permis d'éviter de nous déchiqueter en petits morceaux, et d'échanger à nouveau des choses, ce qu'on ne pouvait plus faire depuis très longtemps. Mais nos différences de perceptions des choses sont toujours là, et notre lourd passé commun pose souvent des problèmes... Notre relation n'est pas ambigue : on n'a aucune envie de se "remettre ensemble", et physiquement, on se voit plus comme frère et soeur. Ce n'était pas évident que ça tourne comme ça. Je pense qu'on doit cette absence d'ambiguité à la galère qu'on a vécu tous deux. Un peu comme deux anciens combattants : on a plaisir à se revoir après la guerre, mais on n'a aucune envie de voir la guerre reprendre (j'aime bien cette image, je trouve qu'elle est assez juste). Seulement voilà, je suis actuellement en pleine construction de moi-même et que j'ai encore du mal à me positionner par rapport à ses idées. On en partage un bon paquet, ce qui ne simplifie pas trop les choses... J'ai parfois du mal à savoir si je pense par moi-même ou si je suis en train de reprendre un cheminement qu'il m'avait présenté... C'est pénible. Il y a des moments où j'ai l'impression d'être incapable de réfléchir par moi-même... Là je me trouve dans une situation où l'enrichissement apporté par le contact de l'autre devient un obstacle à mon développement personnel (vraiment curieux comme situation...)... J'ai l'impression qu'un bon moyen de m'en sortir est d'éviter de compter sur lui pendant un temps, de faire comme s'il n'était pas là et de faire ma sauce dans mon coin. En fait j'ai déjà commencé ces dernières semaines, mais il n'était pas là, c'était facile.. Là il est rentré, et je me rends compte que c'est très nettement moins évident maintenant qu'il est revenu... Surtout que c'est souvent intelligent, ce qu'il raconte... Mais j'ai des parades. Par exemple, je sors beaucoup, ce qui me fait découvrir d'autres points de vue et relativiser le sien. Pour ça, entre autres, Nava m'aide énormément. Et puis, je m'attache à me montrer à moi-même ma propre valeur, et du coup je complexe moins vis-à-vis de lui, et des autres en général. En ce moment, j'essaie donc de (re?)gagner mes lettres de noblesse. D'ailleurs, il faut que je retourne travailler...
J'espère que c'est compréhensible, mon topo, mais c'est très complexe et plein de tenants et aboutissants que vous n'avez pas forcément en main pour comprendre en profondeur. Evitez donc de juger trop hâtivement les uns ou les autres. En tout cas je me sens mieux, maintenant. C'est le principal, non?

3:36 PM

 
Absence(s)...
Hier, petite soirée d'anniversaire. Sympa, mais sans plus. Le genre de soiree dont tu ne sors pas grand chose.
A un moment, j'ai été "rattrapée" par l'image de Nava. Je pensais à mon corps contre le sien, à son corps contre le mien... Quand je pense à Nava, ca se voit à mon expression, et plus encore à mon regard... Alors j'ai fixé mes yeux sur la table, histoire de ne pas trop faire remarquer mon absence...
Aujourd'hui je bosse encore pour compenser mes vacances de la semaine prochaine. J'ai un concours à préparer, quand même, et j'aimerais le passer dans le sens anglais du terme ;-)...

1:18 PM

samedi, juin 22, 2002  
Périple musical
Hier après-midi, ça commence donc après une sieste. Dont je me réveille avec un mal au ventre qui confine au tournis... Aïe. Qui dit tournis dit malaise, évanouissement, etc... Ecoeurée : il faut tout annuler, rien de ce que j'avais prévu ne se ferait, j'allais rester coïncée chez moi toute seule (oui parce que là, la solitude ça devient pesant...).
Alors j'attends, et par bonheur, ça passe. Je choisis une robe où je me sens bien, courte avec des images de divinités hindoues dessus. Je les ai toutes identifiées, sauf une qui persiste à me résister... Maquillage discret, dont un dessin discret au milieu du cou, agrémenté d'un petit objet brillant placé au centre. Je me sens encore un peu bizarre, alors je décide de commencer doucement. Direction les petits disquaires de la rue des Ecoles. Je traîne dans les bacs, prends un CD, écoute un morceau, puis un autre... Il y a quand même des gens qui font des trucs épatants... En vrac, j'ai écouté le live de Daho, pour "Ouverture" (une chanson toute simple, mais qui me trouble toujours à chaque fois...), papillonné dans "Doolittle" des Pixies (ma "jeunesse"... Rien à jeter dans cet album...), Bénabar (le dernier album, avec l'excellente "y'a une fille qui habite chez moi"), "Nine Lives" d'Aerosmith (sisi). J'ai failli écouter un album de Nougaro pour avoir le plaisir d'entendre à nouveau "Le coq et la pendule", et puis, et puis... Et puis ça c'est les albums que j'ai trouvés en réduction dans l'officine où je me trouvais. Il y aurait pu y avoir un album de Ravi Shankar, certains albums de Noir Désir que je ne possède qu'en cassettes enregistrées, Ludwig von 88, Sanseverino... En parlant de Sanseverino, je poursuis mon récit. A la suite de mes écoutes, trois albums sont tombés en ma possession : "Nine Lives" d'Aerosmith (sisi, ça fait du bien quand même, ça enlève la poussière des étagères, et ça doit avoir un tas d'autres effets secondaires que je relaterai dès que je les aurai identifiés), "la Ouache" de Matmatah (sisisisi...), et enfin l'excellent "Dog Man Star" de Suede. Pour les deux premiers, je vous dispense de l'écoute, par contre Dog Man Star, ça défend plus chèrement sa vie...
J'ai failli choisir Bénabar à la place d'Aerosmith, mais si ça m'a vraiment l'air d'un album fantastique, c'est quand même un album un peu morose, et je n'ai pas très envie de ça en ce moment où ça bouge dans ma tête et autour de moi. J'ai besoin de musique péchue, là! Sinon je ressortirais "Baiser" ou "Boire" de Miossec... Ou les Têtes Raides... Mais bon, hein...
Je quitte le quartier Latin pour les environs de la Gare de l'Est, et le bar l'Atmosphère. Je devais y voir, entre autres, les Fouteurs de Joie (j'y allais pour ça). En fait, à l'entrée, il y avait une ardoise avec l'annonce de la programmation, et ce n'était pas du tout ça... A la place, j'ai vu un bout du concert de Fantazio. C'était un "couple" (j'ose pas employer "groupe", parce que c'est un peu limité, comme formation, non?), avec un contrebassiste et un... bruiteur. Il fallait voir ça... Au bout d'un moment, le bruiteur faisait des percussions SUR la contrebasse pendant que l'autre jouait... Le contrebassiste ajoutait lui aussi sa petite contribution en soulevant l'instrument pour en laisser tomber la pointe sur le carrelage...
Je suis restée un peu, puis j'ai pris la direction de Denfert-Rochereau, où se trouvait une scène assez importante, avec Sanseverino, un groupe dont j'ai oublié le nom mais intéressant... et ça finissait par Dionysos. Très sympa, sauf qu'au moment où Dionysos a commencé à jouer, les gens se sont brusquement réveillés et se sont mis à faire un pogo plutôt corsé. J'étais au milieu, sur l'avant du parterre... Complètement bloquée, martelée par les coudes, les bras de cette foule aux mouvements incontrôlables. J'ai donc quitté en quatrième vitesse ce foyer d'acharnés pour des endroits plus calmes. Rue Daguerre, petite rue piétonne, avec un groupe bien sympa qui jouait des standards américains des années 50-60-70. C'était carrément sympa, surtout ce couple de petits vieux déchaînés avec qui j'ai dansé (les autres étaient raides comme des piquets, on a du leur dire que la musique ça ne s'appréciait qu'avec les oreilles exclusivement...). Je suis allée demander au groupe s'ils jouaient à d'autres moments que la fête de la Musique, et après quelques mots rapides avec le chanteur, je me suis rapprochée de chez moi. En chemin, (en vrac et en télégraphique, parce que ce post est long et qu'il est tard...) j'ai vu l'expo "Himalaya", accrochée aux grilles du Jardin du Luxembourg (vraiment très belle, et le mieux c'est de la voir la nuit : les photos surgissent du noir comme dans un rêve éveillé...), et puis j'ai entendu la fin d'un concert de reggae, et celle d'un groupe de ptits jeunes qui en voulaient, et qui avaient bouffé toutes leurs cordes (c'est dire si la bataille avec le public avait dû être violente ;-)), et qui au moment où je suis arrivée cherchaient des morceaux qu'ils pouvaient jouer à quatre cordes... Ca s'est terminé sur certains morceaux de Nirvana, et puis, quand les flics sont passés et nous ont permis une dernière chanson (quand même, il faut aussi le noter quand ils font quelque chose de sympa, non?), sur "This Song of Freedom" de Bob Marley. Ovation dans le public, une vraie chaleur pour quelques instants furtifs...
Je suis assez contente de cette fête de la musique. Je suis aussi contente de l'avoir passée seule, en tous cas pas avec les copains avec lesquels j'aurais pu la passer (dont j'ai vu certains dans la foule à Denfert; Paris est vraiment une petite bourgade... Je les ai évités soigneusement... en me dirigeant au plus près de la scène). Bon là je tombe de sommeil. Bonne nuit!

12:49 PM

 
Le retour
Ahhhhhh... Je suis lessivée... Je passe juste pour dire bonne nuit à ceux qui traînent devant leur ordi à cette heure tardive... Ca s'est passé comme je voulais. Bonne musique, bonne ambiance, un coup de fil de Nava, et en plus j'étais jolie ce soir (c'est le regard des autres qui me l'a confirmé)!
La suite demain...

3:23 AM

vendredi, juin 21, 2002  
Plus de bruit!!!
Sur mon répondeur il y a un message d'un copain qui se demande ce que je fais pour la fête de la musique. C'est un garçon sympa, je ne connais pas très bien ses goûts musicaux, mais les soirées qu'on passe ensemble sont souvent assez sympa. Mais aujourd'hui j'ai envie d'être seule. J'ai envie de me plonger entièrement dans cette ambiance survoltée, parcourir les rues de Paris, en prendre plein les oreilles. Je n'ai pas de parcours précis, mais il y a de fortes chances que j'aille faire un tour au concert des Yaourts Bulgares, des Fouteurs de Joie et des Attaqués, à l'Atmosphère, 49 rue Lucien Sampaix, métro Gare de l'Est (ça commence à 19h, et les Fouteurs de Joie, je crois que c'est pas mal du tout dans son genre). Il y a aussi le Fair place Denfert, qui à mon avis risque de tout casser et de secouer un grand coup son public (sinon la pulpe...). Là je reviens de ma réunion, j'ai laissé mes copies à ma prof, je suis crevée... Alors ce que je vais faire, c'est d'abord me boire un petit quelque chose, manger un peu (j'ai envie de passer par le marché et d'aller manger des fruits au soleil...), dormir un peu. Et puis y aller.
Je ne veux rentrer que quand mes yeux auront tant brillé qu'ils brilleront encore demain, et encore le surlendemain... Je veux m'étourdir de toute cette énergie, remplir ma grange de tout ce foin musical. Je veux rentrer rompue de fatigue. Je veux rentrer aphone. Sinon je ne rentrerai pas et je chanterai toute seule dans les rues, jusqu'à ce que vienne l'aube...

2:24 PM

 
Pot-pourri de considérations passagères
Ca y est, Nava a pu tourner off toutes ses machines ;-) : son travail est fini! Encore un qui n'a pas dû dormir des masses...
J'ai une réunion pour l'édition d'un volume d'histoire; j'aimerais bien rester couchée...
Et puis j'ai reçu un mail où ça parle des citations du Loft. Pour quelqu'un qui n'a pas la télévision, qui n'entend quasiment jamais parler de ce truc, c'est assez impressionnant. Il y en a des bien gratinées, quand même... Mais ce qui m'impressionne, c'est combien des gens dont le cerveau fonctionne et regorge de tas de trucs, combien ces gens, donc, restent attachés à la chronique de cette histoire de Loft, tout en ayant l'air de ne pas y toucher... Phénomène intéressant. Bon là je n'ai pas le temps, mais je suppose qu'on pourrait creuser dans la direction "mouton noir" nécessaire à la définition et au bien être d'un groupe social, angoisse personnelle qui pousse à chercher plus nul que soi pour mettre une barrière humaine entre soi et la connerie...Je ne sais pas. Je n'ai pas très envie d'aller plus loin dans une réflexion sur une émission que je n'ai quasiment jamais vue (sauf peut-être trente seconde, une fois). Fermons donc ensemble et joyeusement le chapitre du Loft, déjà bien assez conséquent.
Pffffff, j'ai pas envie d'y aller...

9:03 AM

jeudi, juin 20, 2002  
Hélène
Ce soir, je vais prendre un peu de temps pour écrire à Hélène. Hélène fait partie de ces gens que j'ai rencontré par hasard, un jour que j'avais envie de sourire. Elle était toute perdue à la station Châtelet. Je suis allée la voir et je lui ai demandé si je pouvais l'aider. C'était probablement superflu, elle aurait trouvé, mais là n'était pas la question. Après avoir trouvé son chemin, on a discuté. Debout, dans l'entrée du métro. Je crois que ça a duré une heure et demie, quelque chose comme ça. Deux personnes qui s'ouvrent sans raison apparente, qui font le point sur tous les épisodes précédents que l'autre a manqués... Une vivacité, un désir de vivre, une soif de comprendre et de partager, et pour finir une humilité affolante... Parfois ça vaut la peine de faire le pari que tous les gens ne sont pas nécessairement creux et agressifs...

9:12 PM

 
Plâtrière
Je crois que j'ai loupé ma vocation. Je pensais que j'étais faite pour l'étude des cultures étrangères, pour l'archéologie et l'histoire, pas du tout. Je suis en train de nettoyer de vieilles copies de commentaires de documents que je vais envoyer à ma prof pour qu'elle me donne son avis... Il y en a où c'est criblé de Tipp-Ex, de manière assez inquiétante je dois dire... On dirait que j'écris sous la dictée de quelqu'un d'autre que j'entends très mal et dont je ne comprends pas le charabia... Il y a même des moments où je Tipp-Exe le Tipp-Ex (oui, je combine plénonasmes et néologismes sur une phrase minuscule, c'est mon droit que je prends)... Je suis obligé de mettre une telle dose à chaque fois que l'odeur finit par me monter à la tête... Ca m'énerve que des éléments d'apparence anodine révèlent mon état psychologique. Parce qu'à côté, j'ai la copie que j'ai faite il y a deux jours, et il n'y en a quasiment pas... Ce qui est très drôle, c'est que les blancs sont tellement longs que je ne sais plus ce qu'il faut mettre, ça me force à tricher en regardant ce que j'avais mis en transparence... Enfin ces copies, elles m'ont pris 6 ou 7 heures de ma vie, j'aimerais bien savoir ce qu'elles valent, le prix du Tipp-Ex mis à part... Et puis si ce n'est pas bon, si je n'ai pas ce concours, je peux toujours essayer de trouver un job dans le bâtiment...

8:26 PM

 
Bête à concours (meuuuuuuh!)
Cette nuit j'ai fait un rêve qui combinait le concours que je prépare, les photos que Nava m'a récemment envoyées, et une image de jouet en terre cuite du Bengale que j'avais entrevue dans un bouquin et les "Lutins du Court-Métrage"... Même dans mes rêves, je deviendrais efficace? En tous cas c'est épuisant. Mais je réussissais l'épreuve, c'est plutôt encourageant.
Par contre, si vous pouviez m'aider à me débarrasser de la chanson de Pérusse (oui, vous savez, celle avec la petite Scandinâââve...), ça me ronge le cerveau...

10:04 AM

mercredi, juin 19, 2002  
Ca va? Ca va!
Non ceci n'est pas un double d'un ancien post. J'ai juste envie de dire que là, je commence à me sentir bien. Ces deux derniers jours, j'ai fait ce que je voulais faire, les choses sont en train de prendre une tournure qui me plaît. Je suis en train de quitter cet état de léthargie gluante où j'avais l'impression que mon cerveau était incapable d'avancer, et moi de faire quoi que ce soit. Là, depuis deux jours, j'ai l'impression que oui, enfin, ça avance. Ca ne se fait pas sans efforts, mais le résultat en vaut la peine! Je me sens bien. J'ai même un certain plaisir à travailler. Non que mon travail soit pénible en soi, mais quand on ne sais pas un minimum où on met les pieds, c'est difficile d'en profiter. Là maintenant je n'ai pas les réponses à toutes mes questions, mais j'en ai assez pour persévérer dans une direction que j'ai choisie sans reculer tout le temps parce que je ne sais pas si c'est la bonne direction...
En plus ça a l'air d'aller pour Nava. il termine des travaux qui ont l'air d'être carrément bons et prometteurs, et j'ai hâte de voir enfin ce que ça donne. Et puis il est Nava, encore, et encore, et encore. J'allais écrire "comme d'habitude", mais je ne m'habitue pas, je reste les yeux grands ouverts et à chaque fois il m'interpelle...
Ce soir on m'a proposé un bowling. Une bande de copains et de copines. Ca me tentait au début, mais il y a des choses que j'ai envie de faire ce soir, alors je me suis offert le plaisir de décliner. Je dis "plaisir" parce que ça me plaît que ce soit possible, même si je refuse...
Et puis il y a une dame qui m'a écrit pour me dire que mon blog n'était pas référencé, et que si je me faisais référencer, étant donné qu'ils sont les maîtres du monde, des tââââs de gens viendraient sur mon site.... Pfffffrrt, eheh, je suis cachée... :-) Non, sinon j'aurais pas assez de gâteaux apréritif pour tout le monde, ça deviendrait vite le bordel, je ne pourrais pas répondre à tous les mails et ça me rendrait malheureuse comme ça a l'air de rendre Seths malheureux... Sans Prétention va rester encore un peu sans prétention. Là, ce qu'il y a de bien, c'est que les gens qui viennent ici le font de leur plein gré. Et non à cause d'une publicité quelconque vantant les mérites d'un personnage de synthèse généré automatiquement selon des envies du "large public" (comprendre : la majorité bêlante aux yeux vitreux, aux idées (creuses) empruntées à d'autres, qui cherche quelqu'un sur qui taper pour se sentir existant et puissant).
Bon, je crois que je vais m'offrir un petit apéritif avant de me remettre à travailler.

8:36 PM

mardi, juin 18, 2002  
Avis de recherche...
Je suis inquiète. Depuis une dizaine de jours, plusieurs bloggeurs, et pas des moindres, ont disparu. Ca a commencé par Bingirl. Je soupçonne un css/bewise.css d'être mêlé à l'affaire... Et puis il y a eu Nacara, la douce Nacara, dont le temps-présence brille par son absence : soffanclub.js, rends nous la tendre infante!!! Et puis, encore plus récemment, ça a été au tour de Gabuzomeuh de disparaître. Pour elle je ne m'en fais pas trop, elle a laissé un mot avant de partir... Je la suppose au soleil avec un jeune homme tout ce qu'il y a de plus sympathique, ou un truc du genre... Mais quand même j'aimerais bien comprendre... Qu'est-ce qu'on a fait, pourquoi ont-elles toutes disparu, comme ça? Si vous êtes en mesure d'éclairer ma lanterne...
Sinon, puisque vous le demandez, j'ai bien fait mon commentaire de 5h (l'état dans lequel ça m'a mise, je n'y voyais plus rien à la fin...), ce qui me procure une fièreté sans bornes; attention je vais devenir insupportable...

9:09 PM

 
Schizophrène ou simplement flemmarde?
Pfffffff, olalalala, je suis supposée faire un commentaire de documents en 5 heures (oui, 5) toute seule comme une grande, et plus ça se rapproche, plus mon cerveau excelle dans la recherche de bonnes excuses pour m'éviter de le faire... C'est fou les capacités qu'on peut avoir pour se leurrer soi-même... Eh oh, je suis combien dans ma boîte crânienne? Pas de réponse, ah, les lâches. Bon ben si c'est comme ça je vais le faire, ce commentaire de documents...

11:52 AM

 
Post rafraîchissant
Désolée, ce post s'adresse exclusivement à ceux qui crèvent de chaud à Paris (mais les autres, ça pourrait vous donner des idées, notez...). Aujourd'hui s'annonce aussi chaud qu'hier. Si vous passez par le jardin des Plantes, traversez le jardin par l'allée centrale (entre la Mosquée de Paris et la gare d'Austerlitz). Je sais, il n'y a pas une miette d'ombre, mais patience, car ils arrosent les parterres, et vous aurez le bonheur de vous faire rafraîchir doucement par les systèmes d'arrosage tournants... J'ai testé hier, et je conseille. Bon, fermez bien votre sac, quand même...
Sinon, vous pouvez aussi vous rendre au Louvre ("un peu de culture, svp", dixit Seths... mais là n'est pas le problème du jour). Autour de la pyramide, il y a plusieurs bassins triangulaires idéaux pour une petite pause-bouquin-discute avec des gens qui viennent de partout... Ben oui, des touristes : ouvrez-vous un peu l'esprit, bon sang, ce ne sont pas forcément des gros boeufs sans intérêt, parlez-leur... Et s'ils sont cons, ils ne vont pas vous contaminer, hein... En parlant du Louvre, il faut que je retourne bosser... ;-) Rappelez vous : buvez. De l'eau, n'importe quoi. Et mangez des glaces, vous avez une bonne excuse pour une fois... Champ libre pour essayer la glace aux Smarties ;-) , profitez-en pour vous faire du bien...

11:23 AM

lundi, juin 17, 2002  
Espèce en voie de disparition
Ohhhhhhh le système de commentaires est revenu.... C'est timide un système de commentaires, dès qu'il y a un bruit suspect, il se cache dans sa tanière et attend en se nettoyant les moustaches... Alors s'il vous plaît, vous qui passez par ce site, marchez sur la pointe des pieds, et peut-être vous aurez le bonheur de voir la jolie frimousse du système de commentaires...
(oula, faut que j'aille travailler, ça dégénère gravement...)

11:30 AM

 
Fabienne Franseuil sort dans le monde (pour vivre heureux, vivons dehors)
Je sors un peu de ma pseudo-coquille en ce moment. J'ai décidé de tenter des trucs, de voir des gens, de m'enrichir de tout ça comme une espèce de pillarde de la vie qui touche un pactole de partages et d'échanges, de sensations, de réflexions chaque jour. Je me rends compte que je suis allée à un nombre assez limité de concerts alors que j'adore ça. La bourgade qu'est Paris devrait me permettre d'étancher un peu la soif de mes oreilles. Et puis il y a le reste. Si vous êtes (toujours ausi) sages, je vous ferai un compte rendu. Je me demande si je pourrais pas lancer le principe du micshot (aussi pourri pour le son que les camshots le son pour l'image...). Oula, ça va être le bordel si je me lance là-dedans. Mais bon, je vais voir. Je ne promets rien.
Et puis c'est drôle, ces derniers temps, je vois des gens (mes amis), et ça me rappelle que c'est cooooooool (ouioui, Fabienne découvre le fil à couper l'eau chaude, et vous savez quoi? ben jcrois que ça marche aussi pour l'eau tiède... mais chut, faut que j'aille breveter tout ça)!!!
Une chute à ce post? AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHhhhhhhh...

11:25 AM

 
Rétrospection et introspection : pour vivre heureux, vivons cachés
Je parcours les posts que j'ai écrits jusqu'à maintenant et je constate : 1) que ça me fait bien passer pour une fille pas drôle, obsédée par son évolution personnelle (si c'était tout à fait vrai, je suppose que j'aurai déjà fini) 2) que si quelqu'un me connaît dans la vraie vie et tombe sur ce blog, il pourra me reconnaître sans aucune difficulté. Il y a à chaque post un truc personnel beaucoup plus voyant qu'une signature. Ben ouais. Il y a bien un moment où on assume les choses. Enfin ça m'emmerderait, quand même... Ils ne sont pas très nombreux, les gens que je crois capable de comprendre la moitié du descriptif de ma situation... (vous voyez, je ne me sens pas si bête quand même... ;-)) Alors je ne dis rien, ou je leur mens. Aucun scrupule à mentir quand de toutes façons dire la vérité est inutile.
Pourquoi cette préoccupation de rester anonyme? Je sais pas. 'tendez, je m'allonge sur le canapé... vala. Ben je me rappelle que quand j'avais 9 ans ou 10 ou 11, j'avais commencé un journal intime. Il y avait des trucs qui n'allaient pas et les écrire quelque part ça me faisait du bien. Donc ça parlait de ma famille, parce que mon problème, c'était ma famille. Je le tenais bien caché, mon journal, parce que ça disait des trucs du genre "maman elle est pas toujours gentille", "machin a fait un truc qui m'a rendu triste hier", enfin des trucs horribles, voyez. Ma mère était tombé dessus. Et après, elle m'était tombée dessus : "si c'est comme ça que tu vois ta famille..." (elle n'a jamais fini sa phrase, et je n'arrive pas à la compléter; si vous êtes un expert en textes à trous, votre proposition m'intéresse...), et puis il y a eu une pluie de baffes, c'était assez affolant. Sentence : si ça ne va pas mieux d'ici trois mois, tu pars en pension. Fabienne chassée ... de ce qu'elle pensait encore être un paradis (ben si j'y croyais encore à l'époque).
Ptet que ça vient de là mon envie de rester anonyme. Ptet que ça vient d'ailleurs. Ptet que c'est comme ça et pis c'est tout.

10:52 AM

 
Mais quand même, c'est ton père!
Je sais, la fête des pères est passée depuis plus d'une demie-heure. Je m'en fous, mon père est mort de toutes façons, et s'il n'était pas mort, je n'aurais aucune envie de lui souhaiter une bonne fête des pères.
Il y a des gens (que j'ai viré fissa de mes relations) qui, en m'entendant dire que mon père est mort "mais ce n'est pas grave" (sic), m'ont balancé la phrase qui sert de titre à ce post. J'aimerais que tout le monde se rende compte de la stupidité de cette phrase. Prenez dix véritables secondes pour la lire lentement et la retourner dans votre cerveau. C'est fait?
C'est l'histoire d'un monsieur très bien qui portait des costumes quand il allait au travail, et tout le monde le respectait à son travail, et le trouvait tellement gentil et doux. C'est l'histoire d'un monsieur très bien qui fait du gringue à d'autres femmes que la sienne (ce sont des choses qui arrivent). C'est l'histoire d'un monsieur très bien qui torgnole sa petite fille pour lui faire apprendre ses tables de multiplications (il paraît que c'est comme ça que ça rentre le mieux...). C'est un monsieur très bien qui viole sa propre fille. Ca aussi ce sont des choses qui arrivent.
Bon, alors on peut me taxer de morbidité, me répondre que ces situations n'arrivent que très rarement... La solution de facilité serait de mettre ces quelques lignes à mon compte, dire que la petite fille c'est moi. Ce serait facile, à part ceux qui me connaissent et qui passent par ce blog, personne ne pourrait me contredire... et ceux qui me connaissent me laisseraient probablement aller au bout de mon idée au lieu de contester immédiatement. Non la petite fille ce n'était pas moi. Il est inutile que je précise davantage mes liens avec ces gens et cette histoire. Tout ce que je peux dire, c'est qu'elle est véridique, l'homme a existé, la petite fille est devenue une femme. Et que d'autres "faits divers" visibles à la télé ou dans les journaux la rendent crédible, et banale, oui oui, banale.
Alors si d'aventure vous avez un père avec lequel vous vous entendez vraiment bien, qui essaie de vous comprendre même si parfois il est un peu paumé, s'il réagit maladroitement et parfois connement (ça nous arrive à tous), prenez pleinement conscience que votre situation n'est pas un nécessairement systématique, évitez d'affirmer trop vite que "la famille il n'y a que ça de vrai", et que "quand même c'est ton père". Il y a certaines familles qui gardent leurs secrets jusque dans le tombeau, et plus les secrets qu'elles cachent sont grands, plus le secret est protégé...
Et pour finir sur une touche plus positive, allez offrir à votre père un bisou (ou une accolade ou ce que vous voudrez) à votre père, parce que ça n'est pas donné à tout le monde de ne pas être pédophile, violent ou "juste" con. Ca se fête ;-)

1:08 AM

samedi, juin 15, 2002  
"Emma, Emma, Emmaaaaa..."
Je viens d'entendre sur Oui-fm la chanson "Emma" de Matmatah. Perplexité. Pendant longtemps je n'avais pas compris cette chanson. Je pensais qu'elle faisait référence à "Emmanuelle", l'héroïne du film érotique du même nom (ne faites pas l'offusqué(e), on l'a tous vu au moins une fois ;-))... Il paraît que pas du tout, que c'est d'Emma Peel de "Chapeau Melon et Bottes de Cuir" qu'il s'agit. Juste comme ça, écoutez la à nouveau... A part quelques détails, je me demande s'il n'y a pas une petite ambiguité, quand même... Ou alors c'est moi qui ai l'esprit mal tourné...

8:01 PM

 
Vous faites quoi demain?
Je relis mes derniers posts, c'est plutôt chargé quand même... Moi qui croyais que j'allais avoir du mal à sortir du rôle du petit clown de service... Il se passe exactement le contraire de ce que j'avais prévu... Curieux. Euh... sisi, il m'arrive d'être drôle. Enfin je crois, je sais pu... ;-) Pfffffff. C'est pas avec le post de demain que je vais vous faire rire...(oui demain c'est la fête des pères, ça se fête!!!! ;-))
Et si en plus, je clos ce post-ci en vous disant que demain c'est aussi le 2ème tour des législatives, que si vous avez une carte d'électeur... Mais revenez, allez, revenez!!! ;-) Là c'est vous qui n'êtes pas drôles.

7:18 PM

 
La caverne de Platon : dites, comment fait-on pour en sortir?
Aujourd'hui j'ai revu deux amis qui revenaient du Canada pour quelques jours en France. Deux personnes assez impressionnantes... De ceux qui se prennent la tête pour essayer de devenir heureux. Ben oui, parce que devenir heureux, ce n'est pas "ne pas être mal", mais "être bien", et c'est là que les difficultés commencent... mais la réelle jouissance de sa vie aussi! Ils sont passés par de grands moments difficiles, mais au final, ils avancent, et c'est évident qu'ils sont "contents de leur vie". Leur contact m'a fait un bien fou, en particulier celui de K., une jeune femme pleine de vie et d'envies, de projets et d'énergie pour les réaliser. On a beaucoup parlé. Je leur ai confié que je ne savais pas très bien où j'en étais actuellement, que parfois j'avais envie de me coller sous une pierre et d'oublier que je devais m'affronter moi-même pour m'épanouir (contradictoire? pas tant que ça, si on y regarde de plus près). K. a ressorti l'image de la caverne de Platon, chère à tous ceux qui passent le bac général... Où je suis, moi, là-dedans? Exactement au milieu. Je m'y vois. Je sors d'un milieu familial où la réflexion était une denrée rare et extérieure. Pour des raisons qui me sont personnelles, je me suis maintenue dans cet état de pseudo-sommeil, qui me permettait de supporter ce qu'il y avait de désagréable dans la réalité (je n'ai pas eu une enfance malheureuse, je n'ai pas eu une enfance heureuse non plus). Ce n'est qu'assez tardivement que j'ai découvert que des gens se demandaient qui ils étaient, ce qu'ils pouvaient faire de leur vie, comment se définir par rapport au reste du monde, comment se connaître... Des gens qui réfléchissaient à des sujets non vitaux, qui demandaient ce qu'on appelle une argumentation...
J'ai rencontré ces gens. Je les ai approchés d'assez près. Mais pour les voir de près, je suis sortie de ma bulle capitonnée de coton. Quand je m'en suis rendu compte, d'abord j'ai eu très envie d'y retourner... Je ne m'accomplirais pas dans la vraie vie mais au moins je ne souffrirais pas trop... J'ai essayé de profiter à nouveau de ce confort que m'offrait l'absence de réflexion poussée sur le monde, j'avais peur de la tâche à accomplir si je restais à l'extérieur (et quelle tâche!)... Sauf que voilà : à présent je savais. Je savais qu'il y avait au dehors des gens qui vivaient et qui essayaient de faire quelque chose de leur vie, de l'améliorer, de s'y sentir bien...
C'est pourquoi je me trouve aujourd'hui dans cette putain de caverne, à mi-chemin entre l'extérieur et le fond. Immobile, du moins pour l'instant. Les forces en présence sont les suivantes : vers le fond, il y a l'angoisse de cette origine "sombre" dont j'ai peur parfois qu'elle m'aspire à nouveau, dont j'ai peur qu'elle constitue un élément stable de ma composition. A cette force répond une autre force, à peu-près égale, un désir de m'épanouir, de me sentir bien, d'être enfin fière de moi, et aussi de me sentir digne de l'estime de ceux que j'aime. De cesser d'avoir ces comportements qui finissent par me blesser, ces manques de respect vis-à-vis de moi-même.
Bon. Alors il est vrai que je suis immobile actuellement, et ce depuis longtemps maintenant. Mais il y a des éléments à ajouter à ma description. Si j'ai peur de me faire aspirer au fond de la caverne, je ne peux pas envisager de retourner au fond "comme avant". J'ai vu trop de choses, je sais que pour avoir un minimum de bien-être là-bas au fond je serais obligée d'occulter tant de choses que ce n'est pas viable. Il y a une grosse flèche au sol, qui montre la direction de la sortie. Je ne veux pas retourner au fond. De toutes façons, je crois que je n'ai pas le choix. K. a dit : "tu es condamnée à être libre". Je n'ajouterai rien.

7:02 PM

vendredi, juin 14, 2002  
Derrière le masque, la conne (mais chut, il ne faut pas le dire)
Je n'ai quasiment pas parlé de ce blog autour de moi. Trois personnes seulement en connaissent l'existence : Alex, Nava, Thiom. Et encore, Alex n'en connait pas l'adresse. Alors pourquoi si peu de gens? Parce que ce blog, je veux pouvoir y réfléchir tranquillement, sans trop me préoccuper de ce que les gens qui m'entourent pensent de ce que j'écris. Je ne veux pas m'auto-censurer parce que je sais qu'untel va me lire. Je veux prendre librement et sereinement ce que je vis pour essayer de le décortiquer et de trouver, éventuellement, des solutions pour mieux vivre, me sentir un peu mieux dans ma peau. Parce que ben non, dans ma vie, c'est pas ça. Je suis conne, ou quasi. J'ai la vue courte, je ne sais pas où j'en suis, alors que tout le monde sait parfaitement où il va (ou du moins essaie de le faire croire, et je suis tellement crédule que je tombe dans le panneau). Il y a des gens très intelligents autour de moi. Leur intelligence me fait peur, parce que je vois combien ils sont intelligents et combien moi je suis conne. Ils sont tellement au-delà de la connerie qu'il n'arrivent pas à comprendre comment une merde comme moi peut exister, c'est dire combien je suis au fond. Et ça me bloque complètement, ça me donne l'impression qu'il n'y a pas de passerelle entre le monde des intelligents et celui des cons. Le pire c'est qu'en plus ils ont envie de m'aider. Alors là c'est le plus drôle, je m'étale immondément devant eux : je deviens encore plus conne et j'en oublie comment on marche, comment on parle, comment on respire. Je me demande comment je ne me suis pas encore asphyxiée dans cette histoire...
Enfin ça c'est ma vie. Je referme la parenthèse et je retourne à mon blog. Il s'appelle "Sans Prétention", parce que ça m'aurait tétanisée de balancer un titre pompeux (même situation que dans ma vie, la vraie) : je ne veux pas que ce blog devienne une copie de ma vie réelle, qui est bancale et sans queue ni tête parce que je me crois incapable d'être quelqu'un de normal. C'est pourquoi je n'ai dit que ce blog existait qu'à des personnes que je pense être en mesure de respecter ma démarche sans me rappeler trop souvent que ce je suis et que j'aimerais laisser derrière moi (ce n'est pas forcément facile pour eux, notez, parce que quand on est con, il arrive qu'on blesse les gens, et il est tout à fait légitime que ces personnes vous en veuillent)...
Ce blog s'appelle "Sans Prétention" parce que j'ai besoin de me replacer dans un contexte plus neutre que celui de ma vie. Pour aller de l'avant, et commencer par, au moins, croire que je peux devenir un personne "normale". A faire semblant de ne pas être conne, est-ce qu'on peut devenir intelligent?

1:46 PM

jeudi, juin 13, 2002  
Aller plus loin (à commencer par la cuisine)
Ben ça fait bien longtemps que je n'ai pas écrit ici... Quelques jours, pendant lesquels j'ai fait... autre chose. C'était bien, c'était tendre et éprouvant, c'était... Nava. Nava en concert privé à Paris.
Tout ça a déclenché en moi un mouvement d'émulation. Je sais qu'il aura pas mal de choses à faire ces prochains temps, je sais aussi qu'il veut les faire bien; moi aussi je suis dans cet état d'esprit, et le trouver chez lui m'encourage à aller plus loin que je ne serais allée a priori.
Je me réveille difficilement ce matin. Je vais essayer de me traîner jusqu'à la cuisine pour me préparer un bol de chocolat. Et puis peut-être un café, ça ne serait pas une idée stupide. Après, boulot.
Il faudra que je pense à vous parler de la fête des pères.

9:24 PM

lundi, juin 10, 2002  
CA VA? CA VA. CA VA? CA VA. CA VA? NOOOOOOON CA NE VA PAS DU TOOOOOOOUT!!!
Je ne sais pas si ce comportement est partagé, mais quand on me demande si "ça va", je me sens obligée de répondre "ça va". Je peux être en larmes, debout sur mon tabouret, la corde autour du cou, ça ne fait rien, je vais me fendre d'un "ça va" noyé de sanglots... Ridicule. Mais quand même il y a des raisons : combien de gens en posant cette question s'attendent à une réponse négative? Très peu. D'ailleurs les rares fois où j'ai répondu non m'ont bien confirmé que ce n'était vraiment pas une question qui m'était posée : la personne se ratatinait dans un silence gêné, petit sourire crispé au bord des lèvres... avant de balancer un truc du genre "euh tu m'excuses, il faut que j'aille dire bonjour à untel"... Et c'est ce comportement général (et quelques autres choses) qui m'a ancré dans la tête que quoi qu'il arrive il fallait offrir à tous un aspect souriant, affable, heureux presque (mais pas trop quand même parce que sinon ça devient énervant). J'avais fini par croire que c'était une forme d'irrespect que de dire "non ça ne va pas, je ne me sens pas bien", ou "je n'ai pas le moral". Et puis j'ai rencontré des gens qui m'ont dit : "tu nous dit jamais quand tu vas pas bien, comment tu veux qu'on t'aide?"... "Les amis c'est un des rares trucs que quand tu ne t'en sers pas, ça s'use" (dixit Thiom).

12:36 PM

dimanche, juin 09, 2002  
Euh... Je ne suis pas une militante acharnée, mais, euh... Vous savez qu'il y a des élections aujourd'hui? Vous avez une carte d'électeur en cours de validité? Ben faites un petit détour par un bureau de poste, avant d'aller faire un bisou à votre grand-mère...

12:04 PM

 
Juste un truc avant d'aller me coucher... Je suis allée voir Just Be Sandra, le site parodique de Trem_r pour le pseudo-fan club de Sandra, une fille qui serait enfermée avec d'autres jeunes gens dans un grand appartement, euh, ils appellent ça "le Loft" je crois ;-) ; et bien sur ce bout de site, on peut écouter Bingirl qui chante Le Rital, et vraiment sans rire du tout, j'ai été très émue par sa manière de chanter. Si un jour elle tombe sur ces lignes elle va se marrer comme une Bingirl (c'est à dire bien ;-), mais je suis sincère, alors... Non sérieusement, ce bout de chant il a quelque chose. Je l'ai quand même écouté trois fois et j'arrive pas à l'exprimer, donc faites vous une opinion par vous-mêmes...

12:51 AM

samedi, juin 08, 2002  
Satisfaction personnelle...
Finalement, petit repas sympa pour moi toute seule : tomates-concombre carpaccio (est-il normal pour une fille de manger 210 grammes de viande en un seul repas?), le tout dans une assiette qui n'était pas en plastique... Et pas moins de sept bougies pour agrémenter l'ensemble.
Ca fait un petit moment que je cultive mes plaisirs personnels (de l'esprit et/ou du corps), et je continue à les développer, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, quelles que soient mes sentiments à l'égard de celui (ou ceux et celles) que j'aime, c'est important pour moi de m'assurer un minimum d'indépendance, un minimum de stabilité. En m'offrant ces moments-là, je ne me retrouve pas coïncée dans une démarche de "mendiante affamée", prête à accepter tout ce qui lui sera donné et incapable de faire la différence entre ce qui est bon et ce qui ne l'est pas... Et puis je suis plus disponible à l'autre, à ce qu'il pourra m'apporter de spécifique. Inversement, je serai plus en mesure de lui offrir des vrais bouts de moi. J'espère que je me fais comprendre, là je suis un peu crevée et je n'ai pas assez de recul pour voir si mon explication est claire et si tout ça tient la route...
Paradoxalement, les moments où j'ai le plus besoin de satisfaction, et bien ce sont les moments où j'en profite le moins (mon dieu, j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes ou de réinventer le fil à couper l'eau chaude...). Je prends un exemple simple : dans les moments de stress ou de déprime extrêmes, je suis capable de me descendre une tablette de chocolat blanc à la nougatine et aux amandes... C'est excellent, surtout les deux premières barres. Mais les autres, je ne les sens pas : passé un moment, je deviens presque anesthésiée de ce plaisir-là par ce qui me trotte dans la tête... D'un point de vue "plaisir pur", je n'ai mangé que deux barres de chocolat. Dans le domaine cérébral, c'est un peu la même chose, une véritable boulimie... Je me souviens qu'il y a quelques jours, j'avais un besoin maladif de lire des trucs intéressants, et je traînais sur les blogs de différentes personnes... C'en était caricatural: j'étais tellement obsédée par la satisfaction de cette envie (le désir qu'elle désserre un peu l'étau...) que JE LISAIS EN DIAGONALE!!! Paradoxal, c'est bien ça.
Bon, alors après, dans ce comportement d'auto-satisfaction, on peut chercher une inquiétude d'être déçu, de se reposer trop sur quelqu'un pour s'épanouir, et que finalement cette personne s'en fiche ou ne s'y intéresse pas assez. On aurait pas besoin de chercher longtemps pour trouver des éléments qui étayent cette idée (chez moi, j'entends). Je suis en train de réduire la part de cette raison dans ma démarche d'auto-satisfaction, ça n'est pas toujours évident... Mais ça progresse! (<-- Nava spéciale dédicace! ;-))
Demain je relis ce post; j'espère que je ne serai pas trop horrifiée...

11:22 PM

 
Bon, latin de cuisine ce matin, donc. A mélanger tous les mots dans mon chapeau magique, j'ai fini par pondre un texte complet qui parlait de serpents terribles aux crêtes de couleur sang, avec les yeux qui jettent des éclairs (oui c'est ça, comme sur la devanture du train-fantôme de la Foire du Trône, mais sans l'odeur de la barbe à papa). Enfin, ce morceau de l'Eneide, c'était assez beau, mais quand même parfois l'ami Virgile il promène ses mots un peu n'importe où... Le sujet coincé entre des trucs qui n'ont rien à voir avec le reste, c'est assez déroutant... Misère d'une traductrice dilettante. Oh mais qu'est-ce que c'est beau quand même, ça me donne envie de m'y replonger un peu... Oui mais quand? J'ai tellement de livres qu'il faut "AB-SO-LU-MENT" que je lise [dixerunt les gens qui me les ont conseillés], que je ne pourrai qu'y passer un moment fugace... Tant pis, une petite passade pour Virgile, après Virginie Despentes ça devrait me faire du bien ;-)
Je suis en train de me rendre compte que je parle de version latine, quand même... J'ai du endormir tout le monde; bientôt les médecins prescriront à leurs patients insomniaques des cures de mon blog... Et bien bonne nuit les petits (toumtoudoudoum toudoudoum doum doum toumtoumtoudoudoudoudouuum)!

9:25 PM

 
"Licet omnes fremant, dicam quod sentio"..."Bien que tous murmurent, je dirai ce que je pense"... Matinée bien studieuse ce matin, je me mange trois heures de version latine avec des petits camarades qui sont en lettres classiques... Avec mon latin de cuisine, c'est loin d'être gagné...
"Ab Intestat Seths"... Oula, je sens que je m'égare. Bon, ça suffit, il va bien falloir y aller. J'ai qu'à faire semblant que j'ai trop envie d'y aller, que mon esprit est calme et tranquille, que j'ai pas d'autres petites idées qui me trottent dans la tête, des petites idées un peu bancales et tristes pour ce samedi matin. Bon, je vais faire un petit tour par le petit café près de chez moi pour y prendre un petit cappuccino. Légère morosité en début de matinée...

8:29 AM

vendredi, juin 07, 2002  
C'est quand même pas croyable ce que je fais pour vous... Bon, on dirait que les commentaires marchent... Il y a bien des petites anomalies, comme le fait qu'a priori, quand on poste un message, ça renvoit au blog, mais dans la fenêtre minuscule des commentaires... Bah, ça fait un petit côté "Dans la peau de John Malkovitch"... Euh, enfin si vous arrivez dans la peau de Fabienne Franseuil, merci de me faire part de vos impressions, ça m'intéresse...

1:22 PM

 
Petit à petit, etc, etc... Ca n'a l'air de rien, mais j'ai réussi à mettre des liens sur cette page... (oui, les trucs en blanc qui vous ouvrent la porte d'un ailleurs toujours meilleur... Oula, c'est bien lyrique tout ça). Arriverai-je un jour à mettre des images, et qui sait, à installer un systèmes de commentaires? Ah non, ah non, parce que si j'arrive à faire tout ça, je serais déchue ma réputation de nullissime en tout ce qui concerne les nouvelles technologies... Parce qu'après, comment je fais pour me démarquer des autres, moi? Je serais presque tentée de me plonger dans des tas de bouquins sur les dernières avancées de Truc8.4... Et là, ça m'ennuie beaucoup, parce que justement, je n'ai pas le temps. Si ça continue je vais faire une crise identitaire et vous demander de m'envoyer vos posts par La Poste (si ça continue seulement, hein...).

9:40 AM

jeudi, juin 06, 2002  
Pardon aux anciens scouts qui nous écoutent (ils ne doivent pas entendre grand chose notez...), je sais très bien 1) qu'il y a des scouts laïcs, 2) qu'au lieu de Joe Dassin le soir au coin du feu vous chantez parfois La Ferme à Mathurin (ouioui, dans la ferme à Mathurin ya des vach dans tous les coins [coincoincoin, coincoincoin]...), 3) que probalement maintenant vous utilisez des Zips, comme les gens civilisés ;-) Bon, si maintenant vous m'ennuyez encore (sur les histoires d'ouverture aux autres cultures par exemple), j'apprends que vous n'avez pas beaucoup de sens de l'humour...

10:45 PM

 
Alors ce qui précède c'est un bout minuscule des âneries que j'ai écrites pendant que je me battais au corps à corps avec Blogger (oui c'est ça, dans la boue en bikini, enfin surtout Blogger...aha la machine à fantasmes freine un grand coup, hein? ;-) ). Et avant ça, il y a eu ce que j'ai écrit sur http://fabienne.franseuil.free.fr Et non, vous n'étiez pas là, je sais. Mais je suis timide, moi. D'ailleurs, à part Nava, personne n'était au courant. Et maintenant, ... ça n'a pas beaucoup changé, notez...
Ca commence par un jeu de piste, ce blog... Si vous êtes toujours là, c'est que vous avez de solides notions d'orientation avec boussole et tout le tintouin... Alors de deux choses l'une : soit vous avez coupé à travers bois sans passer par les étapes intermédiaires, soit vous étiez chef scout dans votre tendre jeunesse... Je ne pensais pas toucher ce type de public, j'avoue, et je crains que vous soyez plutôt déçu par le contenu de ce blog... La Sainte Trinité ne sera que rarement le sujet de mes posts, de même que le dernier Ubi et Orbi de "notre Saint Père à tous"... Non je ne sais pas allumer un feu de camp avec deux silex, et non, je ne connais pas tout le répertoire de Joe Dassin... Par contre, il y a des chances qu'on parle de trucs comme... Le culte de Ganesh à Paris, des cafés de la Paix, des Sutras du Désir (oui, les Kâma-Sutras), et puis de gens qui au lieu d'affirmer haut et fort qu'ils ont un mens sana dans un corpore sano, essaient en toute humilité d'avoir un mens et un corpore à peu près en état de marche. Euh... je crois que j'ai un peu perdu le fil...
Bon. Je suis retenue prisonnière par le grand méchant Blog**** qui me force à mettre de la pub là-haut (je l'enlèverais bien mais, euh... je vous ai déjà dit que j'étais nulle en technique?), et qui va probablement m'empêcher de mettre des images pour agrémenter mes posts, et qui... Enfin. Je vais bien finir par trouver une solution.
A présent, rions un peu et essayons de poster ce message...

10:32 PM

mercredi, juin 05, 2002  
bon, alors, ca marche???? Vraiment???????? Parce que la
ça va finir par me gaver gravement.

5:57 PM

 
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