Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, juillet 13, 2002 Baisse de tension Oula je suis fatiguée ce soir... Sans raison apparente je flotte dans une espèce de brume qui ne demande pas mieux que de se griser à la première contrariété. Stooooooop, on arrête tout, on se calme et on se mate Fight Club en direct de son lit à partir d'un portable d'emprunt (rci Thiom). J'ai rangé mon chocolat blanc aux noisettes, j'ai mangé correctement, ça va. Ce qui est complètement dingue, c'est qu'en même temps que l'envie de voir Fight Club, il y a chez moi l'envie de continuer à réviser pour mon concours... Et aussi l'envie de faire la vaiselle mythique d'hier soir (histoire d'avoir la satisafaction de voir les résultats de mon travail). Et puis j'ai eu envie de faire un peu de peinture à la gouache... Ce qui m'inspire à nouveau la question : "mais ils sont nombreux là-dedans?" M'en fous. Je répèterai cette question jusqu'à ce que quelqu'un me réponde. Ca me fera une personne avec qui partager une cellule d'hopital psychiatrique.
Tout à l'heure (oui ça n'a rien à voir avec ce qui précède, quoique...), j'étais en train de travailler à la terrasse du Colombus Café à côté de Saint-Michel, quand un type est venu m'aborder. Une quarantaine d'années, un peu plus, se présentant comme sculpteur, et connaissant paraît-il vachement bien le bouquin que j'étais en train de lire (un livre sur la civilisation indienne). Pffffff. Je n'ai rien contre les gens qui ont le courage de faire le premier pas, de proposer "un café" à une personne qu'elles ont envie de connaître vraiment. J'ai donc accepté de discuter avec la personne en question. AAAAAAAAAAAh bon dieu! J'étais tombée sur l'un de ces types qui prend la première moitié de tes phrases (la seule qu'il entend) et qui s'en sert pour t'expliquer qu'il t'a vachement bien "cadrée"... GRRRRRRRRRRRRRRRRR J'AI HORREUR DE CA. Le tout saupoudré de bonnes conceptions comme elles me font gerber, du genre on drague les filles en disant qu'on a du champagne plein son frigo et sa cave (mais qui ça peut bien intéresser? ah oui, j'avais oublié, ma mère, mais ça c'est une autre histoire), du genre moâââ tuwa j'ai de l'expérience, petite, et dans ma grande bonté je suis prêt à t'en faire profiter (pauvre con, de toutes façons t'es incapable d'écouter quelqu'un d'autre que toi), du genre "dis, moi je vais par la tu veux pas faire un détour" (oui c'est juste la direction opposée à la mienne, andouille). Du genre : "dis, pourquoi tu veux pas venir boire un verre avec moi?" "Parce que j'en ai pas très envie" (un quart d'heure c'est parfois trop, il faut pas abuser des bonnes choses, hein...). M'inerve, m'innerve. Ben oui, ça m'énerve, pas pour le truc en soi, mais parce que je crains qu'à la longue je sois moins ouverte à écouter des gens avec qui ça me ferait plaisir de prendre un café ou un verre. Enfin je crois qu'il y a encore de la marge. Même après cette vieille bonne femme d'apparence tout à fait gentille, à Maubert Mutualité, qui essayait deséspérément de me brancher sur "combien c'était vachement mieux avant, que les gens avant ils avaient le coeur sur la main et puis il n'y avait pas toute cette violence". C'était une femme assez âgée, je lui ai épargné le topo sur la seconde guerre mondiale, Vichy, la guerre d'Algérie, les enfants deshérités parce qu'ils sont homosexuels, la pédophilie qui sévissait déjà "sans qu'on le sache"... Et puis ce qu'il y a de bien dans la décennie qui s'est écoulée, et celle qui s'ouvre...
Enfin. Je vous laisse, je vais voir Fight Club allongée sous la couette... :-)
9:37 PM