Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, février 13, 2003 Reprise d'équilibre Je me suis vengée de ma dépendance en allant chercher une chaise de bureau (sur laquelle je vous écris ces lignes) à Conforama, que j'ai ramenée jusqu'à chez moi. Les gens "qui suivent" auront remarqué que pour rentrer chez moi, il suffisait que je m'engouffre dans le métro, que j'attende quelques stations, pour me retrouver presque chez moi. Ca a l'air facile, comme ça, n'est-ce pas ? Ca l'est un peu moins quand vous avez à transporter une charge d'une dizaine de kilos environ (au début du parcours, parce qu'à la fin ça devait plutôt en faire cinquante...), dans un gros carton qui ne tient pas vraiment dans vos deux bras, qui ne passe pas les portillons, qui pose problème à chaque passage d'obstacle et qui vous bouche la vue...
En bonne independent woman, j'y suis arrivée. Dans la foulée, j'ai fait le montage (il faut battre la fainéantise tant qu'on est encore chaud). Je tiens à adresser mes insultes les plus vertes aux porcs hurlants qui ont élaboré la feuille d'indications pour le montage. Avec les vis qui ne sont pas dans l'alignement des trous (gniiiii... résister à la tentation du marteau...), et toutes les figures acrobatiques pour réparer l'erreur... Ca ne vaut pas une certaine jeune demoiselle en train de se ratatiner derrière un pilier pour photographier un petit éléphant khmer au musée Guimet (il faut savoir reconnaître la puissance des maîtres... ;)), mais c'était déjà bien corsé...
A présent ? Je suis bien. J'ai passé le cap de l'abattement de ce matin. J'ai pensé effacer le post de ce matin, que je n'ai pas osé poster. Mais ce post dit aussi que même si je passe outre, je ne m'en fous pas. C'est une manière de dire qu'il "ne m'est pas indifférent"...
Je sais bien pourquoi il n'a pas écrit. Et je trouve ça important de ne pas le presser, qu'il m'écrive quand il a quelque chose à me dire, quand il en a envie. C'est vrai que je "fonctionne" différemment. Je ne suis pas une personne passionnante 24h/24h, mais je sais aussi que le langage c'est comme une vache : si on ne la trait pas, son lait tarit (je vous ai déjà dit que j'étais championne des comparaisons et métaphores foireuses ?). C'est pourquoi je me débrouille toujours pour dire quelques mots.
Prends ton temps. Je pars en éclaireuse.
"Catch me if you can". Je crois que je vais aller au cinéma ce soir après mon cours... ;) Si je trouve l'énergie d'affronter le froid...
4:22 PM