Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, février 02, 2003 Samedi On n'est pas samedi ? Mon cerveau refuse que ce soit dimanche : je suis allée en cours hier, donc dans sa tête de petit cerveau borné il ne veut pas comprendre que oui, on est déjà dimanche, et que demain c'est lundi. Je crois que j'ai enfin trouvé la solution à ce problème du dimanche vide, déprimant... Mon dimanche est un samedi, et mon lundi sera un dimanche où par bonheur, mes bibliothèques seront ouvertes, les cinémas et les théâtres vides...
Je suis contente que le bonheur soit un sujet qui vous inspire ;) J'y réfléchissais encore hier (non, en fait j'y réfléchis toujours). Je parlais avec deux jeunes filles de la philosophie. L'une d'elles disait avoir arrêté la philosophie largement parce qu'elle trouvait ça déprimant... L'autre a opiné du chef, visiblement elle était d'accord. Je n'ai rien dit mais j'étais tout de même perplexe... Qu'est-ce qui peut bien les amener à penser ça ? Quand je pense à ce qu'un tout petit peu de réflexion a pu améliorer ma vie... Certes il y a des prises de conscience qui font peur, et une fois qu'on réalise certaines choses, on prend le risque de s'isoler des autres : on ne réagit plus comme eux, ça choque, on devient "douteux"...
Par exemple, le racisme. Voilà une chose dont on n'a le droit de parler que pour répéter sempiternellement que "c'est mal, c'est mal, c'est mal"... Je suis désolée, mais je ne trouve pas ça très constructif : c'est encore une manière de constituer un groupe décérébré autour d'une idée prise au hasard et qui en aucun cas ne repose sur des bases solides et argumentées. Portes ouvertes aux comportements de masse, à la chasse aux sorcières...
Pas de bonheur dans une vie de recherche de la vérité, de prise de conscience ? Je ne sais pas. Il me semble vaguement que si, mais là n'est pas le problème : aujourd'hui, après avoir réalisé que je m'illusionnais, après avoir fait face à cette réalité, je ne peux plus revenir en arrière, sauf à jouer un jeu dans lequel je serais malheureuse.
Que dire de plus ? Après la discussion, je suis passée à la FNAC, et au rayon "philosophie" j'ai vu des tas de livres sur le bonheur. Il y en avait tellement que ça m'a fait sourire.
1:19 PM