Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, février 14, 2003 Une armure en sucre, fondue dans un verre de larmes Je ne sais pas quelle image je renvois à ceux qui me fréquentent dans la vraie vie. Il faut croire qu'ils me pensent détentrice de l'antique sagesse de l'Orient lointain, havre de sérénité. Fourbe image...
Serpente est passée à l'instant pour déposer quelque chose pour Thiom, parti pour quelques jours de colloque dans le sud. En passant, elle m'a raconté qu'elle lui avait fait porter la même chose dans sa chambre d'hôtel à son arrivée. Il semble que ça ait beaucoup ému Thiom, et tout retourné, il lui aurait dit que personne n'avait fait ça pour lui.
Phrase sournoise (mais dite innocemment) qui me frappe à un moment où tester les limites de ma propre confiance en moi n'est pas l'idée la plus lumineuse qui me vienne... J'ai les larmes qui coulent et je n'ai pas la force de les retenir.
Phrase sournoise, qui parle de comparatisme sans en parler. Serpente contre moi, dans une compétition improbable. Cette situation est ridicule, et d'ordinaire je ne m'encombre pas de cette histoire de comparaisons. Les histoires amoureuses sont toutes différentes, les points sur lesquels on peut faire des comparaisons finalement me semblent sans intérêt.
Je suis contente pour Thiom, après ce qu'il a vécu avec moi il mérite une dose de bonheur qui devrait lui tenir toute la vie. J'ai accueilli avec joie sa relation avec Clémentine, puis avec Serpente. Il me semblait que Thiom vivait ces relations sans la trace d'une comparaison. C'est la première fois que j'en rencontre une à travers les mots qui m'ont été rapportés.
Certes, je n'ai pas fait ce qu'a fait Serpente. J'ai fait d'autres choses. Dire lesquelles et essayer de monter des comparaisons foireuses est un piège dans lequel je ne tomberai pas : je suppose qu'en dépit des larmes qui continuent à tomber je commence à remonter la pente. Je sais bien que le contexte de ma relation avec Thiom n'était pas propre à me permettre de développer toute mon envergure et que s'il était besoin d'un argument pour faire tomber cette stupide histoire de comparaisons, celui-ci est plus que suffisant.
Mais je continue à avoir mal. "Sans Prétention"... quel mensonge, du moins sur ce point ! J'ai la prétention d'être une amoureuse. Après ma séparation d'avec Thiom, je me suis émerveillée de voir ce qu'en tant qu'amoureuse j'étais capable de faire. Je me plains assez de ne pas être poussée au bout de mes capacités, même aujourd'hui...
Cette phrase me blesse dans la mesure où elle dit qu'il y a un podium d'évaluation des amours, et une seule place sur le podium. Je sais bien que c'est d'une histoire passée qu'on parle, mais ça m'ennuie qu'on l'écrase même si c'est du passé...
Je ne devrais pas me miner pour une petite phrase de rien du tout, rapportée par une fille amoureuse et folle de joie que son petit subterfuge ait marché...
Deux journées comme ça de suite, j'espère que la loi des séries ne va pas encore frapper demain... Sinon je me roule en boule dans mon terrier et je ne ressors que pour le printemps...
12:39 PM