Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, mars 07, 2003 "Pourtant, que la montagne est belle..." Bon. Je suis partie un peu précipitamment au ski... Je suis rentrée cet après-midi, fâchée avec ma rotule gauche, le corps un peu en vrac, le coeur content. Content d'avoir vécu ce qu'il a vécu, de vivre ce qu'il se prépare à vivre.
J'ai rencontré la famille de Nava au quasi grand complet... C'était la première fois. Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, mais je crois que j'étais un peu nerveuse...
Je n'ai pas très envie d'en parler ce soir, mais c'est une famille différente de la mienne, le côté positif de l'"esprit de famille". Ca n'efface pas mes convictions profondes, mais j'avoue que ça fait du bien de temps en temps de voir autre chose que des relations familiales cataclysmiques. Pour ceux qui ne me lisent que depuis peu, je rappelle que pour moi "Un air de famille" et "Festen" sont des documentaires.
C'est fou les souvenirs que ce voyage dans les Alpes a réveillés chez moi... La dernière fois que j'y suis allée, c'est il y a dix ans presque jour pour jour. J'y allais avec JM, que j'avais rencontré l'année précédente au même endroit. J'étais en train de me faire à l'idée de devenir la "petite femme" d'une personne que je n'aimais pas, et qui avait plus besoin de moi qu'elle ne m'aimait réellement. J'avais quinze ans, lui dix-neuf, je ne connais pas d'âge où la différence d'âge est si problématique. Je posais un oeil noir sur cette relation il y a quelques années ; à présent il me semble que le pauvre était aussi perdu que moi, que le chantage au suicide, les petites manipulations pour me prendre un peu de nourriture sensuelle, la jalousie presque clinique dont il faisait preuve, tout ça était le fruit d'une mauvaise rencontre que nous avions faite tous deux. Nous n'étions pas la "bonne personne" l'un pour l'autre.
J'étais partie oppressée, résignée à un destin en gris ; aujourd'hui je suis prête à me battre pour un avenir chamarré...
C'est la tranquilité de celle qui est prête à se défendre que j'avais en glissant sur les pistes hier matin...
9:32 PM