Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, novembre 28, 2003 Antoine-Jean Gros - Les pestiférés de Jaffa, 1804, Musée du Louvre A l'âge de vingt-six ans, d'humeur aventureuse, je découvre enfin... la gripe. "Vous devriez encore vous prévoir au moins deux jours à être mal". Ca faisait déjà deux jours que j'étais "mal", l'un en me battant, l'autre résignée, allongée à délirer dans mon lit en faisant la grimace chaque fois que j'avalais ma salive. Je me suis gardé une soirée, celle d'hier, avec les deux petites à se faire une soirée pyjama, à mater un film, et tout. Mais depuis que j'ai appris que ce que j'ai c'est la gripe, que c'est long et en plus c'est contagieux, j'ai décommandé toutes mes activités pour ces prochains jours pour les remplacer par... néant. J'ai l'impression d'être punie, mais j'aimerais bien savoir pourquoi. Merde, c'est dégueulasse : fini le hammam avec Amli (et finie la discussion sur le futur concours qu'on passe ensemble, bon ça c'est moins grave), finie l'excusion à Chartres avec Thiom prévue pour demain et annulée vu mon état. Il me disait que ses copines faisaient la gueule parce qu'elles ont du mal à le voir en ce moment. Moi ça faisait des mois (peut-être même un an maintenant que j'y pense) que ce voyage était prévu puis repoussé, et la veille où il doit se faire, je loupe le coche. Après, il faudra batailler pour tenter de le faire, à moins que je ne me décourage et que je me dise que tant pis c'est pas grave. Ca me fout un bourdon monstre. En fait, "bourdon" est un doux euphémisme. Les choses ne sont absolument pas comme elles devraient être et en l'occurence je n'ai pas du tout l'énergie pour les changer.
Et Nava ? Nava ne va pas bien en ce moment. Je n'ai pas pu aller le rejoindre quand il m'a annoncé qu'il n'allait pas bien, en partie parce que je n'étais pas à côté de lui. Parce que j'avais tous ces projets auxquels je tenais et que je ne pouvais pas laisser tomber. Aujourd'hui ils tombent tous les uns après les autres, mais ça ne veut pas dire que je pourrais le rejoindre pour autant. Coïncée au lit. Contagieuse. Malade. Déprimée. Mon mail principal ne fonctionne pas, mon mail secondaire c'est encore pire. Je me sens coupée de tout et de tout le monde (seul Blogger fonctionne, on croise les doigts...). Au moins, comme ça je suis sûre de ne contaminer personne...
6:15 PM