Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, décembre 30, 2003 Une victoire à la Pérusse ? -Et alors, qu'est-ce que tu comptes faire, avec ton homme de papier ?
-Je n'en sais encore rien. Tu as une idée, toi ?
-Tu sais qu'il est possible que tu perdes ton temps ?
-"Je ne veux pas vivre dans un monde où ça ne serait pas possible", ça te rappelle quelque chose ? C'était dans une autre histoire d'amour, tu te rappelles ?
-Tu étais complètement tarée à l'époque.
-C'est redevenu d'actualité.
-Et son temps à lui, tu ne crains pas de le lui gâcher ?
-Tu touches un point sensible. Non, je ne veux pas gâcher son temps à lui. Ni que l'un ou l'autre souffre inutilement. Mais tant que je ne suis pas convaincue qu'il veut autre chose que moi... et puis si on n'essaie pas on ne saura jamais si ça aura été utile ou pas.
-Mais quand il n'est pas avec toi il ne pense pas à toi.
-Je ne peux plus te laisser dire ça. Il serait peut-être temps de cesser de croire au pire, non ? C'est pas parce qu'on a eu une enfance pénible qu'on doit être pénible avec tout le monde une fois adulte...
-Mais tu sais très bien que de toutes façons tu en demandes toujours trop, que ça finit toujours par faire le vide autour de toi. Ca n'a jamais coupé, alors, qu'est-ce qui se passe ? Tu n'es tout de même pas en train de baisser pavillon ?
-Baisser pavillon, non. De toutes façons, je crois que je ne pourrais plus. C'était Clérise qui disait hier que le bon vieil adage "qui peut le plus peut le moins", c'était des conneries ; j'aurais toujours la nostalgie de ce que j'aurais pu être. Si je partais dans ce genre de choses, tout ce que j'obtiendrais, c'est une fin retardée... Je suis pas assez cynique pour avoir envie de vivre ça. Je ne peux pas lui offrir ça. Tout ce que je peux lui offrir, c'est un vrai bonheur. Je ne supporterais pas le supplice de voir notre amour vivoter puis mourir. Mais tu vois, la différence avec les autres histoires, c'est que je ne suis pas la seule à écrire la suite. Ca a déjà pris, ça prend parfois des tournures que je n'ai pas prévues... C'est troublant parfois, parce que je n'arrive plus à savoir ce qu'il faut faire, ce qui est mieux pour tout le monde... Il me dit de nous faire confiance. Je me demande si ça n'est pas ce que je suis en train de faire, en fin de compte.
-Tu n'es pas drôle, avec toi je n'ai jamais le dernier mot.
-Forcément, c'est moi qui tape au clavier, alors...
1:33 PM