Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, janvier 27, 2004 On prend les mêmes... ... mais on ne recommence pas. J'ai reçu un mail de Pietro il y a une ou deux semaines. Pietro, pour ceux qui n'ont pas suivi et je les comprends bien, c'est le jeune homme pour lequel j'en ai pincé violemment il y a de cela trois ans ou quelque chose comme ça. En fait je me suis rendu compte un peu tard que je jouais toute seule et que j'avais une capacité de projection délirante. Lui, de son côté aimait à se définir comme un chien crevé dérivant au gré du courant. J'ai eu du mal à le croire sur le coup mais finalement je lui donne tout à fait raison aujourd'hui. Bien vu.
L'histoire : je lui ai couru après jusqu'à ce que je me rende compte qu'il n'y avait vraiment personne. Pour vérifier le titre de "cynique" qu'il revendiquait, j'ai un peu joué avec lui. Pour découvrir qu'il n'avait pas plus de cynisme que les autres, qu'il n'était pas l'anomalie qu'il semblait vouloir être. Fin de l'histoire.
Là il me recontacte pour me voir, après deux ans et demi. Toujours les mêmes méthodes, tentative de rendez-vous à la dernière minute, à un moment où c'est sûr que ça ne pourra pas se faire. Honnêtement je me demande comment on peut ne pas le faire exprès : un capacité au ratage relève nécessairement d'un travail de longue haleine, et le résultat le fruit de douloureux efforts. Admirable.
Je l'ai relancé ce matin pour lui dire que s'il n'avait rien de prévu pour ce midi, je serais peut-être dispo ce midi pour déjeûner. Il m'a répondu tard, en me proposant un rendez-vous bidon : japonais dans la rue Monsieur le Prince. Pour ceux qui connaissent Paris, c'est peut-être la rue où on trouve le plus grand nombre de restaus japonais. Bon, il m'a dit en bas de cette rue, mais j'avoue que je ne sais pas quel bout c'est. Me taper toute la rue pour obtenir cette information primordiale dépasse complètement le champ de mes compétences.
En tout cas, dans un contexte où je ne suis sûre de rien s'élève une certitude lumineuse : Pietro est bien resté Pietro. C'est important d'avoir des repères ;)
1:13 PM