Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
lundi, janvier 19, 2004  
Transmission de pensées
Je ne sais pas comment ils ont fait. Je pensais à Under the Bridge des Red Hot, la chanson qui me revient en travers chaque fois que je suis mal dans ma vie amoureuse. J'y pensais en allumant ma radio, et là, la première chanson que j'entends c'est celle-ci. Sur Oui-fm, la "radio-aux-10-titres-et-probablement-pas-celui-là".
Ca me rappelle la dernière fois que j'ai vraiment flanché. Thiom, la fin de notre relation. La fois où je me suis fait cette cicatrice à la main droite, avec le cutter que je cherchais il y a quelque jours et que je n'ai pas trouvé. J'y pense et je me sens mal à l'aise. A cette époque je m'étais promis que je ne recommencerais pas, que la prochaine fois que ?a prendrait des proportions telles j'arrêterais tout avant. Je ne sais pas quoi penser maintenant. Je ne sais pas quoi faire non plus.
"I-don't-ever-want-to-feel-like-I-did-that-day"
Je crois que le fond du problème c'est que je n'arrive pas à accepter que je suis vraiment seule, seule dans le sens "on nait seul, on vit seul, on meurt seul" des crétins cyniques qui se croient objectifs. Accepter ça c'est nier à l'autre sa capacité à jouer un rôle important dans l'histoire. La tentation de me servir de mon corps pour tester l'autre me démange affreusement. Tout ça peut conduire très loin. Trop probablement. C'est l'idée que je ne veux pas vivre dans un monde où je compterais suffisamment aux yeux de quelqu'un pour qu'il se mobilise entièrement pour m'empêcher de tomber. Je suis têtue là-dessus, "une vraie petite fille" pourrait-on dire... Mais à quoi elle tient cette opinion ? On vit dans un monde d'idées farfelues, comme la réussite, l'amour, le bonheur, des idées qui n'existent que dans notre petit référentiel humain (ou presque). En quoi mon idée aurait-elle moins de valeur que les idées communes ? Certes elle ne m'assure pas ma conservation individuelle, mais on ne vit pas exclusivement avec pour point de mire sa conservation de son corps ; alors ?
Je vais peut-être essayer d'abandonner cette idée quand même, parce que j'aime d'autres choses, et que ces choses pourraient contrebalancer la déception que mes espoirs ne se soit pas réalisés et que je l'accepte. Mais ça impliquerait d'accepter d'autres éléments avec lesquels il faudrait que je vive, comme un caillou dans ma chaussure, comme l'idée qu'il est arrivé que quelqu'un qui disait m'aimer me laisse m'effondrer sans rien faire. Ca a l'air dérisoire mais je vous assure que c'est difficile à porter. Ca serait difficile à porter. Je ne sais plus comment je dois conjuguer ce verbe.
C'est là qu'encore on peut voir l'incroyable mensonge qu'est le titre de ce blog. Je ne suis absolument pas sans prétention. Ou plus maintenant. J'ai des traits de caractère, des capacités et des aspirations qui me poussent et me pousseront loin dans la direction qui me conviendra. A condition naturellement que mes plans ne concernent que moi, n'impliquent que moi, parce que du moment que ça concerne quelqu'un d'autre il n'y a plus aucune certitude. C'est normal me direz-vous ; eh bien si c'est normal ça me le rend pas plus supportable pour autant, et promis j'essaie.
Même si ça ne concerne que moi, j'aime ce que je fais, et si on aime ce genre de délires, normalement on est bien servi. J'ai très peur d'inspirer de l'indifférence, ça me serait bien plus confortable qu'on me déteste ou qu'on m'adore. Là ça me pousse à me demander si je suis suffisamment ce que je voudrais être : la réponse est non. J'aurais envie de répondre que pour que certaines choses se réalisent il faudrait des conditions que je ne maîtrise pas, puisqu'elles impliquent des gens et une interaction avec eux, et que là j'y peux rien. Mais est-ce que ça explique tout à Cette réponse est-elle suffisante pour expliquer la distance qui me sépare de mon but ? Pas forcément, je ne sais pas encore.

11:19 AM

 
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