Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
lundi, février 23, 2004  
La manipulation
J'ai lu ce mot quelque part tout à l'heure et j'ai passé quelques instants les yeux dans le vide.
Ami(e), ne te sers pas de la fameuse manipulation pour te dédouanner de ton amorphie. La manipulation, je conçois que ça touche les gens qui n'ont pas le sou, qui doivent lutter pour survivre, qui font des horaires délirants pour parvenir à la fin du mois à payer un bout de logement et un fond de nourriture bon marché. En rentrant, ils n'ont qu'une envie : débrancher le cerveau, s'évader de la cage et partir loin.
Mais toi, l'ami(e), avec ta connexion ADSL, ta web-cam, tes lubies pour les dernières innovations en matière de fooding et tes prises de tête sur les vertus de tel ou tel hébergeur, toi tu peux réfléchir. J'ai presque envie de dire dans l'absolu que tu "dois", mais on n'a peut-être pas la même définition de l'humain.
Tu en as la possibilité en tout cas. Le fait que tu ne t'en rendes pas compte tout seul est une gifle à ceux qui, dans leur misère matérielle, s'acharnent encore et toujours à essayer de comprendre. Mais ça tu t'en fous. De toutes façons tu ne les connais pas ces gens, tu en connais juste assez l'existence à travers les articles du monde pour hocher la tête douloureusement quand tu apprends qu'un malheureux s'est encore jeté sous les rails d'un métro.
Ne te cherche pas d'autres excuses, tu sais très bien que cette possibilité, tu l'as. Ni les médias, ni la crise (en ce qui te concerne naturellement), ne sont responsables de ton apathie. Pas même l'école. Elle ne t'a probablement pas encouragé(e) à exercer ton sens critique (quoique ça peut se discuter), mais elle ne t'en a pas empêché(e). Tes parents ne sont pas complètement en cause, puisque tu remarqueras toi-même que tu n'es pas que le fruit de ton éducation, ou que du moins on peut réagir à son éducation en en prenant complètement le contrepied, sur des critères très variables. Alors, qui est-ce qui reste à chaque fois comme coupable, en filigranne ? Toi.
Ce n'est pas facile comme constat. Ca rend mal à l'aise, surtout quand on s'est fait passer pour une victime pendant des années. Mais si tu te relèves, les victoires que tu remporteras seront les tiennes.

1:25 PM

 
Germe
Dans la poche de mon manteau il y a un badge que j'ai reçu à un colloque. Ce badge comporte un compartiment en plastique dans lequel se trouve la cartonnette sur laquelle sont consignées les informations telles que mon nom, mon statut et l'institution organisatrice du colloque. La cartonnette peut se retourner et offre une surface blanche permettant d'y écrire quelque chose. Ce soir j'y ai écrit : "je souris car je suis responsable de l'ambiance générale". Je n'ai pas soigné la formulation mais l'idée y est. Je n'ai pas encore essayé de le porter. Mais j'ai souri.
Un peu plus tard, j'ai vu Chomsky, le documentaire sur les illusions nécessaires. Ca aussi ça donne envie de sourire. Parce que même s'il te montre l'étendue du gouffre, il t'offre aussi un début de remède, et même en essayant de jouer les "cyniques fashion", tant qu'on n'aura pas essayé on ne pourra pas affirmer que les solutions proposées sont de pures utopies.
J'ai rarement été touchée par un être humain au point de me dire "si cet homme meurt demain, il laisserait derrière lui un vide abyssal et l'humanité se trouverait un peu plus dans l'obscurité". Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un génie, mais quelqu'un qui sait se servir pleinement des capacités de son cerveau et diffuser des réflexions parfois assez complexe de manière si limpide, c'est rare et précieux.

1:03 AM

vendredi, février 20, 2004  
Escargot
Bon, ces derniers temps mon blog est bien délaissé... Mais c'est parce que je joue pour de vrai, ailleurs... J'essaie de faire un peu comme Jackass mais à l'envers : vous vous souvenez le temps où vos parents vous forçaient à vous coucher à 9h pour vous lever dix à douze heures plus tard ? Vous vous souvenez de la patate que vous aviez alors ? Moi je voudrais savoir à nouveau ce que ça fait. Surtout qu'en ce moment, ça a tendance à me manquer cruellement, le sommeil. Pas le temps. Alors je me force à le prendre. C'est pas encore très réussi mais je commence à me sentir "bizarre". Bizarre parce que j'ai plus les joues qui me font mal parce que les cernes tentent d'y descendre, bizarre parce que je ne suis plus déprimée pour rien. Pour une fois j'écoute mon corps avant qu'il m'impose de me reposer. On verra bien.
J'ai des tonnes de travail, des trucs intéressants, fascinants, que j'arrivais pas à faire bien parce que fatigue, fatigue, fatigue... Et comme je m'acharnais à essayer de les faire, à la fatigue physique est venue s'ajouter la fatigue morale. Ce qui est assez drôle parce que je suis un peu sortie ces derniers temps. Mais dans de mauvaises conditions.
En ce moment, je vois beaucoup les gens parce qu'il faut, parce que j'en ressentirai un plaisir tout cérébral. Il y a toute une partie de moi qui a envie de fuir, qui a sommeil, qui se sent pas belle, pas intéressante, pas comme il faut, qui veut pas parce qu'elle est dépassée et qu'elle a besoin de temps pour souffler. Ces derniers temps, entre le travail (la plus grosse partie de mon temps) et les loisirs (une partie pas trop négligeable aussi), aucun moment pour rêver, pour faire quelque chose qui ne soit "productif" (ou qui essaie de l'être). Eh bien au bout d'un moment je finis par m'asphyxier. Je m'en suis rendu compte il y a presque une semaine et depuis j'essaie de réparer...
Les choses ont l'air de vouloir aller mieux. Avec Nava on fait notre petit chemin. C'est difficile à décrire. On essaie de comprendre. C'est comme si on était en train de jouer aux échecs et qu'un chaton malicieux et hystérique était passé pour virer toutes les pièces de la table... On a remis les pièces en place comme on a pu mais on a oublié l'emplacement de certaines d'entre elles et on ne peut plus être tout à fait sûr de l'issue de la partie. Ca m'a semblé encore plus tendu quand je me suis rendu compte que l'échiquier était rond... De toutes façons j'avais jamais été très douée pour les échecs traditionnels...
Je vous ai déjà dit que j'adorais les métaphores ratées ?
Du côté de chez Thiom, ça a l'air de vouloir s'arranger vaguement. Disons qu'il a une attitude plus volontaire qu'il y a une semaine. Ca n'a pas permis à nos relations de s'améliorer tout de suite... D'ailleurs je ne sais pas très bien où on en est. Mercredi il était bien plus compréhensif et sincère. Il m'a dit qu'il était pas facile à vivre en ce moment mais qu'il en bavait énormément, qu'il m'aimait vraiment beaucoup et que j'assurais. J'avoue que ça m'a fait un bien fou. Comme nos discussions se déroulent en vase presque clos, j'ai parfois l'impression d'être une sale grosse pimbêche paranoïaque qui prend tout mal, qui ne comprend rien, et qui frise la mesquinerie comme une coiffeuse les mamies en fin de CAP (=trop). Qu'il me dise tout ça me rassure un peu. Il se rend compte qu'il y a un problème et que nos chamailleries régulières (en ce moment) ne sont pas dûes qu'à moi.
J'ai énormément de travail, alors je tente de faire des coupes franches. Là, à l'heure où je vous écris, je suis supposée me trouver à un colloque. Ils m'attendront bien encore une petite heure, j'ai pris ni ma douche ni mon chocolat...
Pour revenir à cette histoire de posts, je crois que j'ai l'esprit tellement tourné sur ma vie, sur ce qu'il faut que j'y fasse, que je n'arrive pas à poser les choses par écrit, ou à les dire comme il faut. Je suis ailleurs, et c'est important. J'essaie quand même mais je ne suis pas très satisfaite du résultat. Quand ça se sera un peu calmé...

9:28 AM

samedi, février 14, 2004  
Ca n'est pas une mauvaise plaisanterie
Je me demande si parfois l'inactivité des gens vis-à-vis des infos n'est pas liée à l'énormité de ce qui est dit. Coller un mec en prison parce qu'il a dit "va niquer ta mère" ça ressemble à une blague. On est dans le domaine du burlesque, mais bon, des choses dans ce genre, on en a vu pas mal déjà, alors ça nous fait plus rien.
Même le fait que la rubrique "Rions un peu" ait quitté le voisinage des mots croisés pour s'installer en première page des journaux ne nous fait plus grand chose. Pourtant il y a une petite différence. Le mec là-bas dans sa cellule il doit pas la trouver très drôle.
Si les hommes d'état sont des personnages à part, intouchables du fait de leurs fonctions, alors il faudrait que s'ils commettent une erreur leur peine soit à la hauteur de ce qu'on pensait pouvoir attendre d'eux. Enfin ça me semble plutôt logique...
Juppé, que je sache, ne va pas faire de prison ferme... Et par dessus, il a fait appel, ce qui veut dire qu'il trouve que le jugement rendu est injuste... Les deux affaires juxtaposées me donnent une "vague" impression de paradoxe.
Quelqu'un aurait eu vent d'une annonce de manifestation de soutien à ce jeune homme (21 ans, en plus...) ? Juste comme ça, histoire de savoir...

1:27 PM

vendredi, février 13, 2004  
Bougre d'andouille
... que je suis. J'ai fait un gâteau pour un rendez-vous annulé... Thiom est en vadrouille ce soir, je me retrouve avec un cake aux pépites de chocolat pour moi toute seule... Qu'est-ce que je vais faire de tout ça ?
Bon sinon je suis bien entrée dans la période "ça me ferait vachement plaisir de faire telle ou telle chose, mais si c'est annulé j'aurai le temps de travailler plus... (peut-être ;-))".
En tout cas ça sent bon. Et puis tout de même, il y a peu de choses qui me mettent de bonne humeur qu'un gâteau qui gonfle tranquillement dans un four. C'est prêt d'ici une demi-heure...

6:26 PM

jeudi, février 12, 2004  
Une dizaine de jours
Non je suis pas morte, oui je sais ça fait dix jours que j'ai rien posté.
Nava est venu. Nava est reparti. Une semaine. C'est dommage qu'on ait été si fatigués sur la fin mais c'était bien. Dans un contexte où il est impossible de trouver une solution toute armée qui débloquerait tout du jour au lendemain, il semble que ce soit l'action diffuse de tous les instants qui nous sortira de là. Ca et du temps.
Voilà. C'était bien. Je suis très fatiguée et pas très prolixe aujourd'hui. Mais ça va. Et en dépit de la fatigue il reste tant à faire encore. J'ai deux semaines encore pour boucler la préparation de mon voyage. Enthousiasme et terreur. J'ai tout mon corps qui se tourne vers l'est. Me retrouver là-bas à nouveau me bouleverse complètement, ç'en devient physique.
Qu'il fut long, le chemin entre mes deux voyages, celui de 99 et celui-ci. Il s'en est tant passé... En 99, j'étais avec Thiom quand je suis partie... Relation moribonde, douloureuse... Aujourd'hui je suis sur le départ et je suis avec Nava, relation en devenir. J'ai tellement changé moi-même... Que me réserve ce voyage ? Que trouverai-je à mon retour ?

11:43 AM

dimanche, février 01, 2004  
(DES)ASTRES
Lu par-dessus l'épaule d'un monsieur qui faisait les mots croisés dans le métro :
Bélier :
En amour vous voulez toujours sentir la présence de l'autre sinon vous vous estimez abandonné. Soyez moins collant.

... gnagnagna.

7:54 PM

 
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