Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, mai 31, 2004 Lassitude Vague nausée. Je ne me sens pas bien. Je n'arrive pas à déterminer ce qu'il faut faire de mon corps. Je me sens vaguement encombrante. Impression que pour quelque temps, quoi que je fasse, quelque chose va manquer. C'est peut-être parce que Bordeaux c'est loin, c'est peut-être parce que j'ai pensé à la mort de ceux que j'aime ces derniers temps, c'est peut-être parce que j'ai réalisé que bien peu finalement me bouleverseraient en disparaissant. C'est peut-être parce que j'ai pensé que si jamais tout se passe bien, je ne pourrai pas me retrouver dans la même ville que Nava avant... 2ans et demi. Et c'est un putain de minimum. Ca fait super longtemps qu'on n'en a pas parlé, je ne sais pas ce qu'il en pense. J'adore Paris, c'est un fait. S'il aime Bordeaux autant, on n'es pas vraiment rendus. Sa vie a l'air de vouloir se cimenter là-bas. Et puis si je tentais de m'installer à Bordeaux, il y en a combien, des postes dans mon domaine, là-bas ?
Et des postes comme celui que je vise ? Parce que je sais que c'est ce type de poste qu'il me faut, qui convient à ma personnalité, à mes névroses, aussi... J'ai bien pensé viser plus bas. Je suppose que je le ferai l'an prochain si ça marche pas cette année... Bref.
C'est qu'un aspect de la question.
Je ressens particulièrement les choix que je fais chaque jour. Je n'arrête pas de faire des choix. De tout petits choix, mais qui me rappellent à chaque fois que je manque quelque chose, puisque je ne peux tout faire.
Je fais le choix de passer ce concours. Je fais le choix de ne pas fumer de narguilé chaque fois que j'en ai envie. Je suppose que je fais encore plein de choix bien plus stupides et dont je ne me rends pas compte, mais je trouve déjà pénible.
Avoir la mort en tête est à la fois un poison et un antidote. C'est peut-être ça mon problème de ces derniers temps. J'y ai peut-être un peu trop pensé dernièrement, du coup, mes choix de vie me font une drôle d'impression, pour la raison que j'ai fait ces choix en partant du principe théorique que j'ai plusieurs dizaines d'années devant moi.
Je suis fatiguée, je voudrais penser à quelque chose d'agréable. Je crois que je suis en quête de l'idée qui va me faire du mal, du retournage du couteau dans la plaie.
Il est peut-être temps d'aller d'oxygéner l'esprit.
5:19 PM