Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
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Sans Prétention
 
samedi, mai 08, 2004  
Tu veux que je te dise ce que c'est ? C'est le printemps !
Voilà ce qu'il a dit à une amie qui lui disait que son ex recommençait à être gentil. Nava est parfois pire que moi. Le pire c'est que je crains qu'il ait raison dans la plupart des cas ; ça demande du travail d'exercer son libre arbitre.
Aujourd'hui je m'offre une bonne journée de repos. Pas de dissertation, pas de consignes sur le respect du temps imparti, sur la présentation des copies, ni de "il vous reste un quart d'heure", dernière punition divine servie par un invisible serviteur de dieu d'une voix sépulcrale, comme se doit.
J'ai découvert la Défense ! Dès que j'ai mis le pied dehors, un fourmillement d'idées, de dialogues a commencé à se mettre en place. Cet endroit me fait résonner. Cet endroit a une unité. Il porte des valeurs, ses acteurs principaux doivent partager plus de points communs qu'il n'y paraît. C'est ce que je me dis dans mes divagations.
Il ne regarde pas alentour en traversant l'esplanade. Sa serviette à la main, il se presse au centre commercial, franchit le seuil d'un grand magasin. Arrivé au comptoir, il sort un formulaire. La dame en face de lui sourit d'un bon sourire, "Ce sera pour juillet, alors ? Ne vous inquiétez pas, le nécessaire sera fait." Il parcourt des yeux les allées de l'établissement. Tombe sur une petite robe perle et rose pâle. C'est celle-ci qu'elle a choisie. Il pense à ses boucles brillantes dans le soleil. Réalise qu'il est en retard, descend les escaliers et retraverse l'esplanade pour s'engouffrer dans un bâtiment de fer et de verre dont le hall vrombit comme une ruche. 15e étage. Il a eu récemment une promotion. Tout va bien.
Elle vient le rejoindre pour déjeûner. La standardiste lui fait part de se présence ; sa voix douce lui pose doucement le doux nom de celle qui l'attend. Il desserre sa cravate, lui pose un baiser sur le front.
Comment les choses pourraient-elles aller mieux ? Il a cessé de fréquenter ses anciens amis, d'ailleurs il n'a plus guère le temps, la vie au sein de l'entreprise est très active, très agréable, et les gens si gentils.
Du côté de sa vie amoureuse il est un homme comblé. Fine et délicate, celle qui deviendra son épouse dans quelques mois lui est liée par un sentiment de tendresse infinie. Comment ne pas aimer cette femme ?
Il y a bien certaines... Mais c'était il y a longtemps. Son avenir est rose et perle. Rose clair. Ca n'est arrivé qu'une fois. Elle ne saura rien, ça la tuerait si elle savait.
Il se ressert un café à la machine. Tandis que le liquide s'écoule en mince filet sombre dans la timballe de carton, la pluie commence à tomber sur l'esplanade. Il a oublié d'aller chercher les cartons d'invitation.

10:07 AM

 
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