Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, août 05, 2004 Problème d'iconographie Il m'appelle alors que je suis au cinéma. J'ai son message quand je sors de Farenheit 9/11 (je date, oui). Il dit qu'il est près d'une statue avec un glaive avec à l'extrémité une main, et puis une boule dans l'autre main, et à ses pieds un personnage et un lion. Qu'il voudrait avoir mon avis sur ce que ça représente. Après avoir tenté d'écouter le message dans sa version hachée dans la salle, je me le repasse deux fois encore une fois sortie du cinéma.
Il m'avait jamais fait ça. Et puis il y avait ce ton un peu amusé...
Pourtant je ne suis pas mauvaise en iconographie (quand même). Je sais qu'il n'y a pas de boule dans les attributs du saint de la Fontaine Saint Michel. Je sais aussi que son démon est seul dans la composition centrale, que les lions sont sur les côtés, à la base de la fontaine. Je la connais, cette fontaine. Vraiment rien à voir avec la statue des Girondains devant laquelle il s'est arrêté et qu'on discute au téléphone.
Ce que je connais moins, c'est les pouvoirs du phantasme. J'avais oublié aussi mes envies contradictoires, celle qu'il soit là avec moi et celle, officielle et fondamentale, d'être seule pour travailler pour ces quatorze derniers jours. Je suis arrivée à tenir l'envie et le besoin officiel au dessus du reste et je ne pensais pas que l'autre saurait quand même me jouer des tours. Là où c'est vraiment paradoxal, c'est que l'envie manifestement est à la hauteur de la colère que j'aurais ressentie s'il avait fait ce que par ailleurs je souhaite... Argh. Pas simple, heureusement qu'il y avait un discours officiel auquel se rattacher... et des données objectives à considérer, comme le fait que quand je suis avec lui j'arrive jamais à travailler comme il faudrait...
Chancelante jusqu'au métro, je me prends la tête dans les mains. C'est ridicule, on est bien d'accord, c'est ridicule et tu n'as pas le temps ni le loisir de te mettre à pleurer. Le temps pour ça malheureusement on le trouve facilement.
Deux semaines qui vont décider de tant de choses. Il ne faut rien gâcher. C'est presque fini. Il faut se battre. Compenser dans la mesure du possible. C'est en partie grâce à lui que pendant presque une semaine je n'ai pas touché à un narguilé. Je crois que ce soir j'en ai bien besoin. Je vais faire ce que je peux pour résister...
7:21 PM