Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, août 11, 2004 Un pédiluve Oui, c'est bien ça : mes posts en ce moment n'ont pas la profondeur d'un pédiluve. Ils sont descriptifs, ils sont répétitifs. Je me permets de faire ce que je m'interdis d'ordinaire : venir ici sans avoir quelque chose de précis à dire, parce que je ne parle pas beaucoup en ce moment, parce que pour un tas de très bonnes raisons je garde des trucs rentrés et qu'il faut que le malaise sorte quand même.
Du coup on pourrait faire un générateur de mes derniers posts, il suffirait de mettre tout le vocabulaire du malaise latent, tout le vocabulaire de la résignation et de la volonté, un fond d'ironie, ce qui relève du champ lexical des révisions et tout ce qu'on peut trouver dans 20m carrés d'une chambre d'étudiante, et ça devrait coller à peu près.
A peu près parce qu'il reste les pétages de cable qui sont difficiles à prévoir. Quand par exemple je relisais mes fiches et que j'apprenais avec délices que pour Wagner la 5e symphonie de Beethoven était une oeuvre d'art total, c'est difficile de prévoir que me reviendrait en tête un souvenir de quand j'avais 14 ans. "Bite au vent", c'est comme ça que les mecs de la classe comprenaient l'auteur de la 5e symphonie. Et ils en avaient fait leur cri de guerre, quand ils faisaient le tour de la classe avant de ressortir aussi sec.
Et de me dire que s'ils étaient largement barrés, ces mecs n'avaient peut-être pas tout faux.
Si je les avais suivis, les mains de ce prof dégueulasse ne m'auraient pas malaxé les épaules...
10:10 PM