Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, mars 16, 2005 Des images Je suis dans cette grande maison. Où pourrais-je être d'autre ? Il y a de la place ici, de l'herbe coupée qui sent le sec, un parfum de terre foulée par le monde qui s'est déplacé exprès. Je souris. Je suis belle. Je regarde les planches de bois s'assembler. Ca ne sera pas prêt à temps. Ca n'est jamais prêt à temps. Le jour commence à décliner. Au loin le parfum des pruniers du voisin s'étale en nappes fines d'un parfum lourd, sucré, enivrant. On s'agite, les gens courent dans le jour qui commence à décliner. De temps en temps on entend des bribes de mélodies qui s'étouffent immédiatement. Les oiseaux piaillent dans le petit cerisier du fond du jardin. Comme d'habitude, on ne mangera pas de ces cerises-là cette année, elles ont toutes été boulottées par l'armée à plumes en quelques heures. Je suppose que je suis supposée faire des choses, m'agiter comme les autres. Une silhouette vient en courant pour me confirmer que oui. -Fabienne, la presse, il y a des gens dont les invitations sont toujours sur ton bureau. -La presse, très cher, elle sera bien assez nombreuse, non ? -Mais tout de même, ce n'était pas très compliqué d'envoyer quatre enveloppes supplémentaires... -Pas compliqué, oui, mais est-ce que c'était essentiel ? Il y aura bien assez de journalistes pour couvrir l'évènement.
Ce serait une heure avant le lancement du festival "Libres et engagés".
6:28 PM