Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, mars 16, 2005 Pour tromper l'angoisse Telle que vous me lisez, je suis suspendue dans le vide. Ni en haut, ni en bas. C'en devient effrayant. Je suis capable de passer des pensées les plus claires aux plus sombres sans transition. Et faire coexister les deux en même temps. Là par exemple j'ai la gorge nouée, et je pense à cette image mentale, ce petit film personnel que je m'étais construit moi-même il y a quelque mois. "Je suis venu pour entrer dans ta vie, et pour y rester. Je veux lier ma vie à la tienne et que tu lies la tienne à la mienne. Le reste a bien peu d'importance." Je pense à des moments heureux, à des moments à venir. Je pense au soleil qui revient, à la tiédeur de l'air. Des mouvements simples et tendres, la courbe d'une nuque. Je pense au bonheur d'être allongée au soleil sur ses genoux, de sentir le souffle du vent, les mouettes passer dans le ciel, comme ça arrive dans les villes aux grands fleuves. J'ai besoin de ça et mon cerveau bien intentionné se charge de me le rappeler en m'envoyant ces images. Mais il y a des moments où ça fait des bruits de gâteau sec écrasé sous mes côtes. Crétin de cerveau. Je pense à tout ça et j'ai encore la gorge nouée. Nava doit me rappeler sur les coups de 18h. Nous nous sommes encore disputés. Le ton a monté. Je vois des murs qui se dressent entre nous et qui continuent à monter. La fatigue. La lassitude. La colère. Au secours.
4:22 PM