Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, mai 10, 2005 Impressions oniriques Dans une grande maison en ruines. De grands murs dont le revêtement blanc tombe par endroits. De grandes fenêtres sans montants, de la vigne vierge qui cherche son chemin vers le haut laisse quelques taches vertes dans le bleu du ciel. C'est la fin d'un après-midi qui a dû être très ensoleillé. Je me tiens debout au milieu des gravas, au centre de la pièce. Je suis entièrement nue et je me regarde dans un miroir. C'est l'image que renvoit ce miroir qui constitue mon champ de vision. Un miroir couvert d'une épaisse poussière, brisé à un angle. Je me vois à peine à l'intérieur, juste la forme de mes hanches, mes cheveux, une ombre de mon visage perplexe. Je ne sais quoi penser. Je reste longtemps à me regarder sans parvenir à penser quoi que ce soit. Puis je sens une chaleur dans mon dos, celle d'un corps masculin, dont j'aperçois la silhouette massive et imprécise dans le miroir. Il est juste derrière moi. Je ne sais pas qui il est, je n'ai pas peur, je sens juste sa chaleur et elle seule suffit à calmer ma perplexité. -Tu es belle. Je continue à regarder dans le miroir. Se retourner ne servirait à rien. Je garde le regard fixé sur le miroir. Le temps s'est arrêté. La dernière horloge de la maison a dû se briser.
9:02 PM