Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
jeudi, mai 05, 2005 L'Etoile Manquante Un endroit auquel je pense maintenant. Chaque fois que je passe devant ce café, je me dis que c'est bien dommage que l'endroit ait si peu d'âme, j'en aurais bien fait le centre de la période qui s'ouvre dans ma vie. Une période où j'éprouve plus fortement le manque de cette étoile. De Brel à Noir Désir, il s'en est passé des choses, et encore plus entre les lignes. Qui cela peut-il intéresser ? Mais aujourd'hui j'avais rendez-vous... J'avais des horaires fixés ; j'ai horreur d'arriver en avance, je ne pouvais pas arriver en retard. Je me suis glissée dans ce petit espace de temps, juste avant cinq heures, juste après cinq heures. J'ai trouvé les réverbères sanglants. J'ai vu le puits de verdure. J'ai jeté un oeil alentour en me demandant si je serais capable de reconnaître la personne qui m'avait conviée ici. Quelqu'un qui est capable d'une chose pareille, ça se voit peut-être ?J'abandonne, et comme la myope qui n'a pas ses lunettes, je ne fixe plus rien de précis, je suis dans ma bulle. Traverser le passage piéton, arriver au lieu. Avec le monde qu'il y a, je me demande si... Mais il est là. Le papillon. Jaune avec des taches oranges. Un Rhodocera Cleopatra aux ailes largement déployées. J'hésite. Je tends la main. Le papillon est posé sur un petit paquet vert entouré d'un ruban brillant de la même couleur. Je vois une étiquette : elle porte mon nom et mon adresse, celle d'ici, à Sans Prétention. Je pose le papillon et le paquet dans mon sac, m'attarde un peu sur les lieux. Je savoure... Puis je repars en sens inverse, m'arrêtant à la Cour Carrée pour m'asseoir sur la grande vasque circulaire et regarder ce magnifique cadeau. Il est tellement beau que je n'ose pas l'ouvrir. Je repars avec mon papillon à la main, et c'est parti pour une petite promenade, jusqu'à chez moi. En chemin, je pose de temps en temps les yeux sur mon précieux trésor, et je me dis que oui, parfois, parfois... Arrivée chez moi j'ai pris ces deuxphotos. Et pour ceux qui veulent voir un ciel étoilé dans une tasse de café, c'est ici (attention : il vous faut un lecteur de je ne sais quoi, chez moi ça s'appelle Quicktime. Moi j'aurais préféré l'appeler, je ne sais pas moi, René ou Philistin, mais bon que voulez-vous on ne choisit pas tout dans la vie paraît-il). Ce que ça m'inspire ? Que voilà, je sais qu'il y a des gens qui existent et qui font ce genre de choses. Ce tout cela existe en vertu de personnes qui existent dans le sens plein du terme. Et ça, ça c'est... comment dire... ça fait un bien fou. Un grand, très grand merci à toi.
Pour remercier la personne qui m'a offert ce ciel dans une tasse de café (imbattable du point de vue de la pertinence), un petit cadeau (non amateurs s'abstenir ;) Il faut cliquer sur "Add this album/movie to playlist" puis sur "play you selection", la playlist sera limitée aux cinq premiers titres, mais on peut tout écouter). Je te conseille aussi Swades et dans un mode plus occidental, Kal Ho Na Ho... Je me rappelle d'une lointaine invitation à la chorégraphie indienne... J'y pensais avec la B.O. de Devdas dans les oreilles, sur le pont des Arts... ;)
9:31 PM