Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
samedi, juillet 16, 2005  
Perplexité
Je ne sais pas s'il y a un formulaire à la police pour ce genre de vols. Quand on se fait voler, je ne sais pas moi, son portefeuille ou sa carte bleue, il y a un service opposition, tout le monde comprend très bien et hoche la tête en disant "si c'est pas malheureux ça ma bonne dame". Là si je me présente là-bas je crains qu'ils se moquent de moi.
J'ai croisé un jeune homme. Il était sur un pont et il a souri à mon passage. J'ai souri aussi, parce que. J'avais mes écouteurs sur les oreilles, et quand j'arrive à son niveau, je les enlève juste le temps de lui dire un bonsoir amusé. Puis je continue mon chemin.
Je marche sans me presser, et je réalise que le jeune homme me suit. Sans trop me coller, il s'amuse de la situation. Se poste encore une fois sur mon passage : je l'ignore royalement, ou plutôt, je passe devant lui sans le voir. Puis j'arrive au pont Saint-Louis, où je m'appuie à la rambarde du pont, le nez au vent. Il me rejoint sans tarder. Et là c'est une discussion à bâtons rompus, d'art, de Paris, d'Internet, de relations amoureuses et "fontionnelles" pendant... deux heures, quelque chose comme ça. Il est un peu étrange, la situation l'est aussi.
Je finis par prendre congé après lui avoir laissé un mail. Situation bizarre, je préfère garder une certaine distance. Puis je m'apprête à rentrer chez moi par le même chemin. Il m'accompagne un bout de chemin, je lui demande par quel chemin il passe, lui, pour tenter de prendre l'autre et mettre fin à cet entretien agréable mais toujours bizarre. Il finit par comprendre et on s'arrête là. J'égrenne des formules de politesse, je le vois qui me regarde, je recule un peu et c'est là qu'il s'approche, prend mon visage dans ses mains et me vole littéralement un baiser. Mince.
Ca s'est passé hier soir et je ne sais toujours pas ce qu'il faut en penser.

9:25 AM

 
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