Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, septembre 26, 2005 Conte rendu L'histoire commence vendredi soir. J'ai redressé mon appart comme j'ai pu pour pouvoir le recevoir. La lune décroissante a surveillé les opérations. Des années qu'elle domine la cheminée. Des histoires astrales me viennent en tête, je repense à un démon dévoreur qui avale régulièrement le soleil et la lune dans ma petite mythologie. Je repense au 11 août 1999. Et puis j'ai vu le jeune homme que je devais recevoir. Fidèle à son image. Sa stature imposante me rendait plus petite encore. Je regrettai très fort feu mes chaussures à plate-forme spéciales concert, dont les trapèzes me permettaient de gagner d'un coup quinze bons centimètres. Trouver autre chose. Du coup j'ai commencé par le perdre dans le quartier de gare de l'Est, par lui faire enlever ses chaussures, deux fois, pour ensuite le couvrir de cendres, et lui faire boire du lait dans la paume de sa main droite. Après ça allait mieux, un peu ;) Discussion fournie jusque tard dans la nuit. Petit à petit les chronologies qui se mettent en place. Des portes qui s'entrouvrent, un peu. Un japonais le samedi midi avec deux personnes très agréables, ça parle de plein de trucs bien et notamment, dans le désordre, de Japon, de bouquins et de godes à paillettes (enfin, d'un gode à paillettes, ce qui est amplement suffisant). On embraye sur un circuit exhaustif de visite des échoppes de jeux de rôle, de bd, manga et affiliés. Je comprends mieux pourquoi les rôlistes sont attirés par ce coin. Nos guides connaissent leur domaine, c'est du pur bonheur. Moi qui n'y connais rien j'écoute, et ce qui fait du bien c'est qu'ils se donnent le mal de repêcher la pauvre béotienne que je suis sur le sujet. Déjà ça c'est pas rien. Ce qui est beau aussi c'est l'enthousiasme qui se dégage de chacun des trois. Bon d'accord ça les fout sans doute régulièrement dedans financièrement mais c'est tellement bon de voir des gens vivants que je me demande si on pourrait pas demander à la Sécurité Sociale de couvrir un peu leurs frais de temps en temps. Et puis ce circuit avait la vertu de ceux qui l'ont mené, c'était le circuit de gens qui avaient vraiment envie de faire plaisir à leur visiteur, et ça c'est peut-être ce qui m'a le plus touchée. Des personnes que je reverrai avec un vrai plaisir. Soirée avec Thiom et un parfait inconnu, petits plats dans les grands avec foie gras et confit à la Thiom, une soirée qui file gentiment. Sinon oui, il y a eu un dimanche, consacré en somme à la contre-productivité dans son immaculée splendeur, avant que je ne raccompagne mon invité jusqu'à la gare. J'ai poussé mon perfectionnisme dans la contre-productivité jusqu'à oublier chez moi le thé que j'avais promis à Forgon (je reparlerai de lui une autre fois). Pour la deuxième fois de la journée. Avec le feu dessous. J'entends d'ici les applaudissements à la Pérusse devant la performance.
11:53 PM