Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, septembre 27, 2005 Et toujours aucun sens Ceci est un texte que j'ai écrit il y a quelques mois. Ca aurait pu être une chanson, mais j'ai la colère gênante. Et il arrive encore qu'on ne me voie pas alors que j'aimerais bien. Ca ne sera donc pas une chanson. A moins que je ne m'y mette moi-même. Ca faisait un moment que je vous avais pas entraînés dans les coins sombres. J'avais peur que vous me preniez pour une fille mièvre...
C’est le métal qui protège C’est le métal qui ruine Dis moi y as-tu songé ce qu’on laisse derrière soi tout ce qu’on ne saura jamais chercher finir par trouver Raisons, motifs, outrages Mais la sève toujours la sève Qui te ronge qui t’affame Toujours trop ou trop peu Les mains vides et la rage Un monde en diagonale Et toujours aucun sens Et toujours aucun sens
Sourd, muet, aveuglé Et la tristesse sans fard Horizons assombris De la fadeur partout Tout boire jusqu’à la lie Oublier chaque fois Le hasard n’a pas su Fossoyeur du désordre Toutes ses bonnes intentions La chaleur et le bruit En compagnes fraternelles Et l’ivresse enfin Et toujours aucun sens Et toujours aucun sens
Enfermé en soi-même Plus sûrement qu’ailleurs Encore les poings qui saignent Existences imprécises Les visages qui s’effacent Le parfum de la terre Le diaphragme qui grille D’être toujours témoin De la même inconstance La furie mensongère Quel sens à tout cela Y croyais tu dis moi A la sève apaisée Aux lendemains qui chantent A vivre à en crever Mais toujours aucun sens Mais toujours aucun sens