Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, janvier 27, 2006 Silence radio Les yeux mi-clos, avant de me plonger sous la couette, je passe ici. Je ne poste pas beaucoup en ce moment ? Vous êtes observateurs. C'est pas moi, c'est le temps qui s'accélère. Encore. Quand j'étais petite, les années étaient longues, mais longues. Aujourd'hui les mois filent sans que j'aie eu le temps de retourner la page du calendrier. Que dire ? Que dire ici ? Je n'ai pas très envie dans l'immédiat d'écrire l'un de ces petits textes à quadruple sens dont je vous gratifie régulièrement. Finalement pour l'heure je préfère me taire. Quant au reste, je ne sais pas si ça peut vous intéresser... Mardi je suis retournée au centre de dépistage de la Croix Rouge. Faire le point, tirer un grand trait noir sur les mois qui se sont écoulés, plutôt que de déchirer la page. Il est bien, ce centre, vous devriez aller y faire un petit tour, je suis sûre que ça vous plairait. J'ai repensé aux dernières fois que je m'y suis rendue, à mes colères tonitruantes de devoir y aller toute seule, l'isolement à l'attente des résultats. C'est drôle finalement. Ma place n'est sans doute pas dans le rôle de la petite chose fragile. J'ose penser que je n'ai plus besoin de ça. Aujourd'hui j'ai décroché ma première proposition concrète pour les artistes à qui je sers d'"agent artistique". Fière, mais fière je suis ! Aujourd'hui j'ai reçu un coup de fil d'une personne avec qui j'ai passé un entretien pour un travail assez intéressant. Je devrais avoir des nouvelles d'ici la fin de la semaine prochaine. Trois personnes encore en lice pour ce poste. J'essaie de ne pas trop y penser. Ces derniers jours, j'ai appris (par mon silence) à un jeune homme rencontré via Meetic à se civiliser. Il paraît qu'il y a moyen de faire "autre chose". On verra bien. Hier soir, soirée un peu spéciale avec la belle Arlésienne. Jusqu'au dernier moment j'ai pensé qu'elle ne viendrait pas. Soirée tout ce qu'il y a de plus agréable, très policée. Je reçois ce soir un mail où elle me dit qu'elle a eu du mal à me cerner, qu'elle aimerait savoir qui sont les autres qui me composent. Tiens, quelqu'un qui sait écouter... Demain je vais déposer mon dossier de demande d'aide juridictionnelle, le premier pas pour divorcer. C'est incroyable l'incapacité dans laquelle je suis aujourd'hui de parler de ce que je pense vraiment ici. Les lignes que je viens d'écrire ne vont pas au fond des choses. Pourtant, du fond, il y en a en ce moment. Et puis des choses parfaitement incroyables, enthousiasmantes, mirifiques. Mais ce que je pense n'est pas très littéraire en ce moment. Ca me passionne et ça me mène jusqu'à tard dans la nuit, et je me demande si les bénédictions que je reçois de toutes parts vont être contrebalancées par la chute d'un gigantesque tas de briques, mais en parler... Bon, je vais essayer autre chose.
Ton corps dressé contre le mur Ecartelé à l'infini, s'offre et résiste à la torture de mes caresses, de mes cris (Higelin, Illicite)
2:10 AM