Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, août 25, 2006 En vrac Ca y est, j'arrive à me débloquer. Comme dans les films à suspense où le héros baraqué pourtant, peine à manoeuvrer le gouvernail d'un mastodontique paquebot pour éviter qu'il ne s'échoue sur les récifs. Ca va un peu mieux mais ce n'est pas encore tout à fait ça. Ce week-end, rencontre pour la deuxième fois d'un jeune homme que j'avais croisé quelques mois plus tôt à la gare de Lyon. Montpelliérin. Le fait que l'on se soit vus relève déjà du bon score. Le pauvre, s'il savait qu'il quand même un peu les frais d'une anciennes histoire de train qui s'est terminée... comme c'était prévu, disons. Tout être vivant à plus de 30 km de mon domicile devait être con, difforme et de manière générale, sans le moindre intérêt. Surprise, j'ai été. Le jeune homme, bien qu'assez marqué par la tradition, se montre curieux, ouvert (lecteur, lectrice de longue date, ne viens pas me rappeler les règles de la prudence, je me souviens très bien ce qu'il y a dans mes archives). Une soirée avec lui, qui se termine d'une manière très étrange, en sucré-salé. Mais je n'ai pas oublié, j'assomme quiconque me fait le coup des jumeaux cosmiques. Une envie difficilement répressible me vient d'enfoncer les dents d'autrui à cette simple idée. Puisque j'en ai assez de parler à demi mots de choses que seuls ceux que ça intéresse comprennent, à propos de Nava, je crois que je vais encore laisser tomber. De l'eau a eu beau couler sous les ponts, j'ai beau vivre quelque chose d'assez complètement différent de ce que je vivais avec lui, je n'arrive pas à supporter le côté "moribond" de notre (non)-relation, en plus de quelques petits points de détail du passé, réactivés par la rencontre du jeune homme dont je parlais justement, qui se trouve exercer dans une branche proche de celle de Nava, et être (je l'ai appris ce week-end) bordelais. J'avais prévu cette déliquescence de notre relation, ce n'est pas pour ça que ça me fait plaisir de le vivre. J'étais partie une fois, je lui avais expliqué pourquoi. Et puis d'une manière qui m'échappe, on avait plus ou moins repris contact. A présent je ne sais plus pourquoi. Je sais que ce qui va suivre ne va pas me plaire, que ça entraîne l'arrivée (tardive) d'un mail amical et "mine de rien" dans ma boîte ou un mail courroucé et/ou fataliste, du genre "tu n'as rien compris, laissons tomber puisque c'est ce que tu veux". Ou rien du tout, naturellement. Rien ne me plaira. C'est fou ce que cette rencontre récente a fait revenir sur le devant de la scène, des choses que je ne veux plus jamais vivre. Plus jamais. J'arrive à vivre bien aujourd'hui, mais dès que ça commence un tant soit peu à ressembler à l'un de ces vieux scénars moisis, j'ai des envies d'étranglement. And now, something completely different. J'attends une réponse pour un poste plutôt très sympa, tu sais, celui dont je te parlais en me demandant comment on rompt un CDD sans se retrouver avec toutes les polices internationales aux basques (minimum). D'ici le 31, allumez des cierges à Sainte Rita, envoyez des ondes positives vers le 93 et vivez votre vie parce que je sais bien que ça ne changera rien. De toutes façons si ça ne marche pas je continue mes pérégrinations au pays des secrétaires proprettes et tout le toutim jusqu'à ce que la chance tourne à mon avantage. Patience et longueur de temps et tout le tralala. Même avec un boulot alimentaire j'ai bien ce qu'il me faut d'activités et de projets épanouissants qui n'attendent que moi.
11:41 PM