Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
dimanche, mai 06, 2007  
Tout change
C'est peut être le bon jour pour recommencer à blogger ? Je ne sais pas. Pas sûr que la fin de la bouteille de Côtes du Rhône Villages que je viens d'enterrer soit bonne conseillère. Ivresse du vin, vérité des mots. Avec Aspo comme bande son. Under the Mango Tree. Une des musiques qui me rappelle l'âge d'or de la période Nava. Etrange comme choix de musique, je te l'accorde. C'est que c'est tellement bon à entendre que je ne peux pas me priver de ce plaisir là.
Ca se bouscule tellement dans ma tête... D'abord, pour ceux qui ont envie de me tirer dessus à boulet rouge pour silence intempestif, je leur dirai seulement que je suis niveau 36 sur Dofus, que je suis 61 en alchimiste et 7 en forgeuse de dagues. Et si ça c'est pas le signe que j'ai un peu du mal à supporter certains aspects de ma vie, que je fuis mais juste un peu sur les bords...

Je fuis parce que je déteste mon contexte de travail. Je déteste le contact que j'ai avec mon chef, et ça c'est pas de la tarte quand c'est presque ton seul interlocuteur quand vous êtes 2,5 à porter une structure grande mais pas trop. Enjoy. Il y a deux semaines j'ai fait un malaise là bas. Un samedi matin. Malaise vagal (je suis pas sûre de l'orthographe, tu me pardonneras dans ta grande bonté), le genre de choses que je pensais avoir laissé derrière moi depuis que j'aime la vie que je mène et que j'ai compris que les cimetières sont remplis de personnes indispensables. Mais propre hein, je suis allée m'enfermer dans les toilettes et je n'en suis ressortie que quand j'ai été sûre que ça reviendrait pas dans les 5 minutes, avant d'aller, en bonne professionnelles, le notifier à mon chef. Trois quarts d'heure après être allée m'enfermer. Professionnelle jusque dans les délires de mes fonctions naturelles. Ces connes, elles ont accepté bien avant moi que c'était pas l'endroit où j'allais me sentir bien et ces salopes s'amusent à me foutre sous le nez que ce travail n'est pas bon pour ma santé.
Mon chef n'a eu que le digest (si j'ose dire) du problème, et a pris les décisions qui s'imposent à un chef "coooooool" (c'est à dire ne pas prendre de décision et laisser l'employé prendre lesdites lui même. Enjoy, bis).
Mais ce n'est pas de ça que j'ai envie de te parler. C'est peut être d'ASPO, ou de tout autre chose. Ce soir je suis d'une humeur bizarre. L'alcool me donne la sensation d'avoir compris enfin les épisodes précédents. D'avoir des phrases péremptoires adressées à un seul et dissimulées derrière des volutes tellement compliquées que même à jeun je m'y perds moi même.
Je vais profiter du fait que je suis ivre pour dire quelques vérités qui devraient m'éclairer moi même sur mes propres orientations, et si possible sur mes propres contradictions... (je devrais pas écrire un premier post en état d'ivresse, on devrait instaurer un alcootest à l'entrée de Blogger, ou je sais pas, mais au moins faire quelque chose, bordel.)
-je suis bien, et c'est le reflet du regard que je porte sur ma vie actuelle. J'aime et je suis aimée comme j'avais voulu l'être depuis longtemps, c'est à dire fondamentalement. Je m'avance un peu mais ce que je veux te dire c'est que j'ai rencontré quelqu'un que je suis à nouveau capable d'écouter, et de comprendre, et de *croire*, quand il dit qu'il m'aime. En tous points. C'est fou, non ? Et tu veux que je te dise ? C'est super bizarre, mais c'est réciproque, je suis assez tarée pour croire que c'est à peu près symétriquement pareil.
Si tu m'as suivi pendant la période Nava, tu mesures combien c'est spécial que je dise ça... Durant cette période, j'étais tellement occupée à cracher mon venin sur lui, ou du moins à dire ma frustration sur cette histoire de ma vie, que j'étais incapable de passer à autre chose. C'est difficile d'accepter qu'on ne peut pas plaire à tout le monde... et que tout le monde ne peut pas nous plaire (curieusement dans mon cas le deuxième membre de phrase m'a donné plus que du fil à retordre que le premier, en particulier parce que, tu vois, quand on a été un mouton noir dans sa jeunesse, c'est... dur à accepter soi même qu'on puisse ne pas aimer de manière inconditionnelle n'importe qui. Tu me suis ? C'est normal).
Cet après midi j'ai parlé de l'un de mes projets. Figure toi que j'ai envie de faire de la vidéo dis donc ! Et pas n'importe quoi, hein, du documentaire ! Par associations d'idées, j'en suis venue à aller faire un tour sur le site de Nava, à regarder ses productions... Là j'aurais envie de dire des trucs mais qui seraient peut être mal pris et probablement relativement blessants, et je ne suis pas encore assez ivre pour absolument tout sortir sans la moindre réflexion. Mais ça m'a plu. Comme ça me plaisait du temps où j'étais avec lui. Quelques bonnes, très bonnes idées.
Tiens j'ai repensé que j'avais eu un crash disc et que j'avais perdu une bonne partie de ce qu'il m'avait envoyé. Il m'avait notamment dédié une certaine quantité de morceaux, mais bon... Je n'irai pas m'exposer au risque de lui demander de me renvoyer les compos qu'il m'avait dédiées pour entendre ou lire "d'accord, rappelle moi lesquelles ?". Un temps révolu avant d'avoir existé, si vous voulez mon avis.
Un gentil garçon qui était peut être un freaks, mais en tout cas pas de la même manière que moi. Ce n'était pas moi (je sais, je suis vaindicative ;))
Quelques mois se sont écoulés au cours desquels je suis revenue sur ces histoires de "sincérité de l'instant" (il y a un copyright mais je te dirai pas de qui), c'est à dire ces moments où on dit (ou on vous dit) des choses très ressenties sur le coup, mais parfaitement invalides et pas suivies d'effet dans les 24h. C'est ça, la sincérité de l'instant. Ben laisse moi te dire que j'en ai soupé, de la sincérité de l'instant. J'aurais même encore quelques vieux dossiers à mettre à jour à ce propos.
Bon, je commence à être fatiguée. Tu l'as vu, je suis remontée, contre tous en particulier et de manière collective. C'est ma manière de ne pas trop me faire attaquer. Mais ce que tu as à retenir, c'est que, bordel, ça va tant que ça ira pas trop mal pour que je puisse supporter de rester vivante. J'ai jamais ressenti une chose pareille. Et ça tient en grande, en très grande partie à lui. Et c'est pas ma faute s'il reste après plus d'un an de relation un être qui alimente mes fanstames et ma réflexion, et ce sans qu'on se soit encore écharpé pour essayer de faire changer l'autre ou de faire des "concessions".
D'ailleurs je voudrais envoyer un message d'espoir à tous ces êtres qui souffrent dans leur couple... Etre heureux, authentiquement heureux avec quelqu'un, je vous certifie que c'est possible. Maintenant il faut encore qu'il soit un minimum sur la même longueur d'ondes que vous. Sinon c'est mort.

11:00 PM

 
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