Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, juillet 17, 2007 Plus vite Quelqu'un m'a dit récemment "tu n'en vaux pas la peine". Je vous raconterais volontiers si le temps ne m'était pas compté (vous y perdez, c'était délectable). Mais tout ce que je ferai c'est vous dire qu'il y avait une faute d'orthographe dans cette partie du message, faute que j'ai corrigée en tapant le message plus haut. Je suis une garce.
Je ne sais pas ce qu'il se passe, mais ça se passe, à grands coups de mois. Isolement plus ou moins volontaire. Certains habitués n'hésiteraient pas à mettre un nom sur tout ça, moi je me bats pour que ça n'en porte pas, sauvez les meubles, limiter la casse. Du coup on pourrait me tomber dessus à bras raccourcis, puisqu'enfin j'ai pas l'air malade, hein. Alors oui, je n'en vaux pas la peine, ça au moins ça a le mérite d'être clair.
Le 1er août je pars en Inde. Pour un mois. Je me répète ça comme un mantra dont la fonction réelle m'échappe. Voyage à géométrie variable pour une fille épuisée. C'est difficile d'être en apnée 7 à 8h par jour (car je te le confirme c'est toujours le bonheur au taf). Les week-end sont trop courts pour se débarrasser de toute cette fatigue. Un mois, puis encore quelques jours et c'est fini. Je me dis ça comme une maman à sa petite fille qui doit aller chez le dentiste. Et comme la petite fille je me dis que les parents sont quand même vachement des connards d'imposer des tortures pareilles à leurs enfants. Mais j'irai quand même. Parce qu'il y a quelques petites choses de bien, de vraiment bien, et qu'un instant j'arrive à choper un tout petit peu d'air pour attendre qu'arrive 18h.
Je pars le 1er août au matin. S'il y en a parmi vous qui ont envie de voir la lie de l'humanité avant qu'elle ne parte pour un mois (vous ne verrez pas trop la différence finalement), écrivez deux fois à l'adresse habituelle, appelez deux fois. Une fois pour du beurre, pour que je me réhabitue à la sonnerie du téléphone ou à recevoir du mail, l'autre pour de vrai.
J'aimerais entendre son secret, j'aimerais retourner à l'Aquaboulevard avec eux, ne pas fumer de narguilé avec lui en parlant avec nos tripes, j'aimerais reprendre un café avec lui près de la fontaine de Beaubourg, j'aimerais répondre à son mail antédiluvien, j'aimerais lui rendre son livre et boire du vin avec elle. J'aimerais savoir si vous allez bien, tous.
10:49 AM