Le blog d'une névropathe (mais vous n'avez rien de mieux à faire, vous?)





























 
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Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...












 
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur... Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
< ? ParisBlog * >




























Sans Prétention
 
lundi, avril 21, 2008  
Epreuve
Elle me tourne autour, me couve, me protège, car je suis sa meilleure protectrice. Cet après-midi elle ouvre grand son capuchon, triomphe et m'enserre de ses anneaux. Je me sens perdue. J'ai beaucoup de mal à mener ce combat qui se déroule dans ma tête. J'ai beau me dire que j'ai des armes, que je me suis déjà dégagée de bien des situations, je reste bras ballants, impuissante. L'étau se resserre. Des semaines, des mois peut-être. Une brûlure plus intense depuis que je sens le temps, le manque de temps. Les incendies. Le reste. Tout ça est plus concret, l'urgence plus tangible.
Oh tout va bien, hein. J'assure le minimum vital, mais ça ne (me ?) suffit pas et j'en viens à me mépriser. Je supporte de moins en moins le fait de ne pas tirer le plus complet bénéfice de tous les privilèges dont j'ai été dotée, de ceux pour lesquels je me suis battue, aussi. Quelque chose ne passe pas, et depuis ce qui me semble une éternité, je suis seulement sur le seuil de le contourner. J'en ai assez de me dire que "ce n'est pas le moment". Ca sera quand, le moment ?
Ils me disent qu'ils ont confiance en moi. Certains se laissent séduire par les mots, par l'envie que ça soit vrai, parce que ça serait joli. Puis ils sont déçus parce qu'"ils ne me voyaient pas comme ça", parce qu'ils ne pensaient pas que j'étais "comme ça". "Comme ça". Ou ils se mettent à me détester parce que ce que je traverse leur est inconnu, qu'ils ne comprennent ni comment ça fonctionne ni ce qu'ils peuvent y faire, et que leur orgueil est trop puissant pour qu'ils continuent à être seulement présents.
Je suis incapable de croire ces mots-là. Presque. Heureusement qu'il y a ce presque. Et les gens qui sont à l'intérieur.

Il faudrait peut-être trois fois rien. Mais pour le moment je tourne en rond. Peut-être cesser de me braquer à vouloir que ça vienne tout-en-bloc-tout-de-suite. Quand je cesse mes auto-parodies j'ai bien en mémoire des situations où c'était plus facile, où les choses se faisaient naturellement et où, finalement, j'étais assez satisfaite de ce que je faisais. Ces temps-ci j'ai beaucoup de mal à être patiente. Rhaaaa, rien que d'écrire ça, ça m'énerve.

4:24 PM

 
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