Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, mai 21, 2008 Tirer un trait Ce que je lui reproche ? Que je n'aie pas eu 15 ans. D'avoir à cet âge été un petit simulacre de mère en même temps que de future épouse, soumise et étriquée. Qu'il ait invoqué ses tendances suicidaires pour me forcer durant une année n'est rien en comparaison du fait qu'il ait ouvert devant moi un lourd ouvrage d'embryologie pour que je désigne ce qui était sorti de mon corps quelques mois auparavant. Qu'il m'ait coulée avec lui alors que j'étais sa cadette de quatre ans.
J'en ai eu envie. Retourner le voir, tout piétiner dans sa vie comme il l'avait fait dans la mienne. Avec méthode, consciencieusement. Mes doigts frémissaient d'impatience d'écrire ce fameux mail anodin. Fut un temps je n'aurais reculé devant aucun artifice.
Hier soir, je marche dans la rue Oberkampf, j'écoute de la musique. Au moment où Excalibur de Sheller commence, je lève les yeux et je vois sur le mur trois panneaux que je connais bien. Un timing parfait. Un message on ne peut plus clair.
Mais je n'irai pas. Je ne ferai rien. A cause de lui je n'ai pas eu 15 ans. L'adresse, je l'ai. Je suis à peu près sûre que c'est la bonne. J'ai cette possibilité, le l'ai pesée, mais je ne le ferai pas. Parce que j'ai aujourd'hui des raisons réelles de laisser ça définitivement au passé.
Je n'ai pas eu 15 ans. En toute logique, il me reste une année pour faire plein de bêtises. Yahaaaaaaaaa !
1:02 AM