Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, décembre 17, 2008 On n'est pas rendus Je suis un peu fatiguée. Dans le RER les larmes veulent couler, je les laisse faire. Je suis plutôt fatiguée. Un peu déprimée aussi. J'ai un fond de colère qui refuse de sortir, parce que je suis quelqu'un de civilisé, alors je garde. Et puis je tape sur des trucs aussi, parce que ça va bien, j'ai compris.
Je suis une maison. Une maison ouverte aux quatre vents. Entre qui veut. Quand on entre, la maison semble vide, puis à mesure qu'on revient, on voit progressivement apparaître une table, un fauteuil, un bouquin. Parfois il ne se passe rien, la maison reste vide parce que c'est comme ça dans l'immobilier, on a le coup de foudre ou on l'a pas. C'est pareil pour les maisons. Parfois il y a des gens qui vivent dans la maison, non que ça soit concerté, prévu, cautionné par une quelconque autorité. C'est comme ça. La plupart des gens que je côtoie ne font que passer. Ca ne dure pas très longtemps, mais ils passent quand même, font grincer les lattes du parquet. Rien que cela, parfois, c'est fatiguant. La semaine dernière, on m'a parlé deux fois de suicide. Deux fois on s'est ouvertement foutu de moi. Je n'ai pas d'ego sur-dimentionné, mais. On m'a dit aussi que j'étais "très jolie, aujourd'hui". J'ai éprouvé de la pitié, aussi. Je n'aime pas ce sentiment.
12:23 AM