Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
lundi, mars 16, 2009 Apparences Je m'affaire, prépare des pâtes, puis : "ça va ?" Je ne parviens pas à mentir. Ca sort en bloc désordonné. Avec tout le sentiment d'injustice que ça m'inspire, en tant qu'amante, en tant que femme. Les larmes coulent et ça le désole. C'est là que le paysage change complètement. Il me parle lentement pour que j'entende et que je comprenne à travers les larmes. Il n'y aura pas de tribunal. Ni de jugement. Tout va bien. Je dois admettre que je me suis trompée. Tout va bien. Mes craintes, infondées. Tu imagines difficilement à quel point c'est bon de se tromper parfois. J'entendrai probablement des langues fâcheuses me dire que je m'égare, qu'un jour je pleurerai des larmes de sang de vouloir offrir, et revendiquer une liberté heureuse en amour. Que m'importe si ceux que j'aime se laissent séduire par mes utopies, se laissent aller à se mettre en jeu sur ce pari improbable, gagnent bien davantage que leur mise de départ ? C'est de toutes façons le seul chemin valable d'être vécu qui me soit donné aujourd'hui. Je ne reviendrai en amour aux mensonges, aux faux-semblants, à la négation de moi-même, que poussée par la nécessité. Et pour l'heure, tout va bien. Mon coeur bat comme il a rarement battu. De gratitude, de liberté, d'espoir.