Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mercredi, mars 25, 2009 De grosses chaussures, un pantalon avec des poches pour y garder un portable Je prépare mes vêtements pour la journée. Elegant et sévère. Et me permettant de me casser rapidement s'il faut. J'avoue que je ne suis pas très en confiance. Ce soir "on va chez quelqu'un", je laisse un silence mais je ne sais pas pour autant qui est le quelqu'un, je sais que c'est à Edgar Quinet, pour le reste c'est bien mystérieux. Voilà qui commence à refouler le plan foireux.
On est en France, hein. Je sais aussi qu'on m'a forcé la main dans mon propre appartement il y a quelque trois ans. Oh trois fois rien, juste ce qu'il faut pour que j'en ai encore un mouvement d'humeur en attendant de me servir mon café ce matin. Mes impressions bizarres tiennent peut-être seulement au fait que mes hôtes ont du mal à s'organiser, qu'ils ont également du mal à se mettre à la place des autres.
Je me repasse en mémoire mon petit credo. -Les mains qui parcourent mon anatomie sont les mains que j'invite. Si on m'a invitée en pensant que je suis un jouet manipulable je vais me faire un plaisir de renseigner mes petits camarades. Et tant pis si je ne suis pas "libérée" (je suis tellement aliénée que je suis venue à la pensée qu'on n'avait pas besoin qu'on me libère, c'est dire si je suis perdue). -Mon éducation et ma politesse ne seront un obstacle ni à ma liberté, ni à mon confort. -Mon téléphone restera allumé en silencieux durant toute la soirée.
Pourquoi j'y vais ? Parce que je suis curieuse. Parce qu'il y avait dans le tas une personne qui me semblait sympathique (une impression comme ça). Mais dans tous les cas j'ai bien peur de ne pas faire beaucoup avancer ma compréhension des amours multiples... Pourquoi j'ai l'air si suspicieuse ? Parce que je ne suis pas libérée, pardi. Je sens que ça va devenir un running gag ça. Très rafraîchissant, ça me rappelle le "frigide !", l'insulte suprême qu'on me lançait si j'avais le malheur de rester de marbre face aux avances malhabiles d'un ado de mon âge, à la personnalité non renseignée.
8:35 AM