Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, avril 05, 2009 Un tout petit peu marre J'étais en train de penser à ma propre élévation spirituelle, à mes relations amoureuses et à ce manque dont j'ai pris conscience depuis quelques semaines, quand j'arrive chez moi. J'ai vu du théâtre ce soir, de la bonne qualité. Je joue demain. Il est tard. Je pousse la première porte, porte bleue. Remarque que la lumière est allumée, m'en étonne un peu, puis compose un second code, celui de la porte de mon escalier. Derrière moi, un corps, qui me pousse, puis commence à tirer sur mon sac à dos. En bonne naive, que je suis, je me dis qu'il est bien pressé de rentrer chez lui celui-là, me retourne. Le mec est en train d'essayer de me piquer mon sac, qu'il tire aussi fort qu'il peut. Donne ton sac. Je résiste. Pas de lame, pas d'arme, et puis merde, un mois entier de paperasse. J'oublie, détail, que dans mon sac il y a un capsecope et un pied. Le hasard est badin. Le mec continue à tirer. Me tire hors de la cage d'escalier, me traine en me filant des coups de pieds pour que je lâche. Deux copains viennent l'aider parce que décidément il a pas l'air de s'en sortir tout seul. Et là je crie. Ma panique, ma douleur, ma colère. La colère de la proie facile. La proie facile qui lâche son sac, qui lâche le reste aussi parce qu'elle fait pas le poids. Bordel. J'aurais laissé mon sac, ils auraient fait quoi les trois mecs ? Mais j'ai pas lâché mon sac. J'ai droit, autant qu'un autre, avec des couilles entre les jambes ou pas, au respect, à ce qu'on ne me fasse pas chier, à ce qu'on ne me fasse pas peur. Mais eux aussi ils ont eu peur quand j'ai commencé à appeler à l'aide. Criant à l'aide le plus fort que je pouvais. C'est rare de donner de la voix autant qu'on peut. Le plus ironique c'est que personne ne serait venu. Et que personne n'est venu. Personne. C'est... fatiguant de passer pour une faible femme, proie facile pour de petits voleurs à la tire. C'est fatiguant. Ca me fatigue de me dire que j'ai eu de la chance de pas être tombée sur des pros, qu'ils n'aient pas sorti un couteau ou un arme à feu. Marre. Demain j'irai porter plainte. J'ai mal au dos.
Du coup je cherche un appart du côté du 14e, porte d'orléans, alésia, ce genre de coins, Denfert dans l'idéal. Si jamais vous entendez parler de quelque chose...
P.S. post écrit avec la moitié d'une bouteille de Manzana, je vais avoir envie de me taper la tête contre les murs demain. Youpi.
3:39 AM