Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, juin 14, 2002 Derrière le masque, la conne (mais chut, il ne faut pas le dire) Je n'ai quasiment pas parlé de ce blog autour de moi. Trois personnes seulement en connaissent l'existence : Alex, Nava, Thiom. Et encore, Alex n'en connait pas l'adresse. Alors pourquoi si peu de gens? Parce que ce blog, je veux pouvoir y réfléchir tranquillement, sans trop me préoccuper de ce que les gens qui m'entourent pensent de ce que j'écris. Je ne veux pas m'auto-censurer parce que je sais qu'untel va me lire. Je veux prendre librement et sereinement ce que je vis pour essayer de le décortiquer et de trouver, éventuellement, des solutions pour mieux vivre, me sentir un peu mieux dans ma peau. Parce que ben non, dans ma vie, c'est pas ça. Je suis conne, ou quasi. J'ai la vue courte, je ne sais pas où j'en suis, alors que tout le monde sait parfaitement où il va (ou du moins essaie de le faire croire, et je suis tellement crédule que je tombe dans le panneau). Il y a des gens très intelligents autour de moi. Leur intelligence me fait peur, parce que je vois combien ils sont intelligents et combien moi je suis conne. Ils sont tellement au-delà de la connerie qu'il n'arrivent pas à comprendre comment une merde comme moi peut exister, c'est dire combien je suis au fond. Et ça me bloque complètement, ça me donne l'impression qu'il n'y a pas de passerelle entre le monde des intelligents et celui des cons. Le pire c'est qu'en plus ils ont envie de m'aider. Alors là c'est le plus drôle, je m'étale immondément devant eux : je deviens encore plus conne et j'en oublie comment on marche, comment on parle, comment on respire. Je me demande comment je ne me suis pas encore asphyxiée dans cette histoire...
Enfin ça c'est ma vie. Je referme la parenthèse et je retourne à mon blog. Il s'appelle "Sans Prétention", parce que ça m'aurait tétanisée de balancer un titre pompeux (même situation que dans ma vie, la vraie) : je ne veux pas que ce blog devienne une copie de ma vie réelle, qui est bancale et sans queue ni tête parce que je me crois incapable d'être quelqu'un de normal. C'est pourquoi je n'ai dit que ce blog existait qu'à des personnes que je pense être en mesure de respecter ma démarche sans me rappeler trop souvent que ce je suis et que j'aimerais laisser derrière moi (ce n'est pas forcément facile pour eux, notez, parce que quand on est con, il arrive qu'on blesse les gens, et il est tout à fait légitime que ces personnes vous en veuillent)...
Ce blog s'appelle "Sans Prétention" parce que j'ai besoin de me replacer dans un contexte plus neutre que celui de ma vie. Pour aller de l'avant, et commencer par, au moins, croire que je peux devenir un personne "normale". A faire semblant de ne pas être conne, est-ce qu'on peut devenir intelligent?
1:46 PM