Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, juin 08, 2002 Satisfaction personnelle... Finalement, petit repas sympa pour moi toute seule : tomates-concombre carpaccio (est-il normal pour une fille de manger 210 grammes de viande en un seul repas?), le tout dans une assiette qui n'était pas en plastique... Et pas moins de sept bougies pour agrémenter l'ensemble.
Ca fait un petit moment que je cultive mes plaisirs personnels (de l'esprit et/ou du corps), et je continue à les développer, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, quelles que soient mes sentiments à l'égard de celui (ou ceux et celles) que j'aime, c'est important pour moi de m'assurer un minimum d'indépendance, un minimum de stabilité. En m'offrant ces moments-là, je ne me retrouve pas coïncée dans une démarche de "mendiante affamée", prête à accepter tout ce qui lui sera donné et incapable de faire la différence entre ce qui est bon et ce qui ne l'est pas... Et puis je suis plus disponible à l'autre, à ce qu'il pourra m'apporter de spécifique. Inversement, je serai plus en mesure de lui offrir des vrais bouts de moi. J'espère que je me fais comprendre, là je suis un peu crevée et je n'ai pas assez de recul pour voir si mon explication est claire et si tout ça tient la route...
Paradoxalement, les moments où j'ai le plus besoin de satisfaction, et bien ce sont les moments où j'en profite le moins (mon dieu, j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes ou de réinventer le fil à couper l'eau chaude...). Je prends un exemple simple : dans les moments de stress ou de déprime extrêmes, je suis capable de me descendre une tablette de chocolat blanc à la nougatine et aux amandes... C'est excellent, surtout les deux premières barres. Mais les autres, je ne les sens pas : passé un moment, je deviens presque anesthésiée de ce plaisir-là par ce qui me trotte dans la tête... D'un point de vue "plaisir pur", je n'ai mangé que deux barres de chocolat. Dans le domaine cérébral, c'est un peu la même chose, une véritable boulimie... Je me souviens qu'il y a quelques jours, j'avais un besoin maladif de lire des trucs intéressants, et je traînais sur les blogs de différentes personnes... C'en était caricatural: j'étais tellement obsédée par la satisfaction de cette envie (le désir qu'elle désserre un peu l'étau...) que JE LISAIS EN DIAGONALE!!! Paradoxal, c'est bien ça.
Bon, alors après, dans ce comportement d'auto-satisfaction, on peut chercher une inquiétude d'être déçu, de se reposer trop sur quelqu'un pour s'épanouir, et que finalement cette personne s'en fiche ou ne s'y intéresse pas assez. On aurait pas besoin de chercher longtemps pour trouver des éléments qui étayent cette idée (chez moi, j'entends). Je suis en train de réduire la part de cette raison dans ma démarche d'auto-satisfaction, ça n'est pas toujours évident... Mais ça progresse! (<-- Nava spéciale dédicace! ;-))
Demain je relis ce post; j'espère que je ne serai pas trop horrifiée...
11:22 PM