Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
samedi, octobre 26, 2002 Revenant Je ne sais pas si c'est parce qu'on approche de la Toussaint, du jour des morts, etc., mais je viens de recevoir un mail d'une personne avec laquelle j'avais beaucoup déconné virtuellement, quelques jours avant d'échanger quelques mots avec celui que vous connaissez comme Nava. Je faisais mes premiers pas sur les forums de chat et dans mes expérimentations, j'avais été assistée par ce jeune homme au prénom indéfini (je lui en connais quatre, ça commence à faire beaucoup pour une seule personne).
A cette époque, j'étais à Londres, j'avais une bourse pour aller bosser sur les collections d'un des plus grands musées de la ville. Lui était dans une des villes du sud de l'Angleterre. On a déconné sur nos conditions respectives de Français outre-Manche, et au passage, on s'est un peu chauffés. Gentiment, mais de façon évidente. J'en garde un bon souvenir. La distance a permis que ce soit un bon sentiment : on a échangé quelques mails, mais finalement ces mails avaient du mal à décoller de l'évocation sensuelle. Il manquait quelque chose et ça allait s'essouffler. J'ai coupé les ponts gentiment, après l'avoir remercié pour le petit jeu virtuel. Je voulais m'occuper de Nava, qui prenait de plus en plus de place dans ma tête.
J'ai horreur de recevoir de la publicité sur la boîte à mails que je réserve à Nava. Tout à l'heure, en me connectant, je constate qu'un nouveau message m'attend. Comme d'habitude quand ça arrive, j'ai le coeur qui sursaute : des nouvelles de Nava! Non. De la pub, alors? Non plus. Ah, là c'est pas normal. Alors c'est quoi? C'est un mail d'un certain ********. Là, je percute, et ma curiosité est piquée... Au prix d'une bonne heure de difficultés techniques liées à la dinosaurification de Voilà (vous n'avez pas remarqué? C'est que vous n'êtes pas sur Voilà), je lis le bref message. Il me demande de mes nouvelles, me donne des siennes très sommairement, et me propose de reprendre la correspondance (c'est drôle comme ce terme me fait penser à Baudelaire), sur un autre ton.
Je serais flattée si l'étonnement ne prenait pas toute la place dans mon cerveau qui ne comprend rien. Bon. Ce jeune homme ne sait quasi rien de ce que je fais, de ce que je pense. Si ce qui l'intéresse, c'est de s'offrir la concrétisation de mes charmes virtuels, il n'est pas très réaliste... Je ne sais plus exactement ce qu'il sait de moi, mais ça doit avoir la taille des plus longs mails que j'envoie à Nava...
Honnêtement, j'ai du mal à trouver du sens dans tout ça. On parle de la "complexité" de l'âme féminine, celle de l'âme masculine est d'autant plus difficile à appréhender qu'on est aveuglés par les traditionnels discours sur la simplicité (parfois un peu rustre, allons à fond dans les clichés sinon on va me prendre au sérieux!) du mode de fonctionnement masculin...
3:59 PM