Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, octobre 15, 2002 S'il vous plaît, dessine moi une dépression... Dans la demi-heure qui a suivi mon réveil, j'ai eu deux fois les larmes aux yeux. Depuis je ne compte plus. J'étais bien, dans mon lit, c'était la première fois depuis maintenant presque dix jours... Rétrospectivement, j'aurais eu envie d'y rester, finalement. J'ai envie de me recroqueviller dans quelque chose de chaud, infiniment doux, sans angles, sans heurts, sans que j'aie à me battre, à demander, à quémander, à revendiquer. Sans ouvrir les lèvres, me sentir bien, apaisée. Je voudrais qu'on fasse attention à moi sans que je me noie, je voudrais que la main se tende sans que je sois au bord du gouffre. Je voudrais avoir la conviction que je vaux ça, et plus encore, et que ce n'est pas être anormale ou malade que de vouloir penser ça. Je voudrais penser à nouveau que je ne suis pas remplacable ni accessoire. Je ne veux pas de pitié, mais un sentiment enveloppant auquel je refuse de donner un nom parce que c'est évident. Je voudrais retrouver la joie et l'optimisme qui me caractérisent, maintenant. Je voudrais profiter à nouveau de ce qui m'entoure, de ce que je vis, de ce que je suis allée chercher, de ce que j'ai créé, et de ce que je créerai à l'avenir. Et je voudrais que ça commence maintenant.
1:50 PM