Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, avril 20, 2003 "A mourir pour mourir..." Elle sort de chez C. Après-midi sympa, gâteau fantastique réalisé à quatre mains. Elle marche dans le couloir qui mène à l'escalier. Sixième étage. A droite, la fenêtre. Une fenêtre sur cour. Elle se sent bien, une légère euphorie. Du soleil sur l'immeuble d'en face, un ciel uniformément bleu. Elle sourit imperceptiblement. Elle est a au creux de la main une poignée de petits avenirs bigarrés. Elle sourit. La fenêtre est fermée, mais on pourrait probablement l'ouvrir. Elle pourrait se jeter dans le vide. Figer le temps dans cette plénitude temporaire mais si réelle. Arrêter le temps dans sa course.
C'est probablement un excellent moment pour se jeter dans le vide. Généralement, ce sont les gens désespérés qui mettent fin à leurs jours. Une fuite, souvent. Mais disparaître volontairement, en pleine aurore de tant de choses ? Une manière d'exprimer sa liberté (relative).
Je suis libre de faire ça. Il se trouve que je n'en ai pas l'intention, que j'estime avoir tant de choses à vivre encore, que ce serait un beau gâchis. Je souris toujours. Je dépasse le niveau de la fenêtre et descends les marches rapidement. Je souris dans les escaliers, parce que j'ai ce choix.
2:19 PM