Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
dimanche, mai 25, 2003 Tourner (momentanément) la page Difficile de poster après le post précédent... L'histoire n'est pas finie, le problème pas encore résolu, mais bon, on progresse, on est en bonne voie... Se voir pendant quelques jours nous a fait beaucoup de bien, je crois...
Maintenant qu'il est parti, je ramasse mes morceaux et reprends mes petites activités...
Je voulais dire un grand merci à tous ceux qui se sont lancés dans la petite aventure de réfléchir au polyamour avec nous, et je reprends sur un sujet qui n'a rien à voir, histoire de bien montrer qu'il n'y a absolument pas de transition...
Il y a deux ou trois jours, j'ai ressorti des vêtements que je n'avais pas portés depuis un petit moment...
Première remarque : je n'ai pas un corps ou des jambes difformes. Donc je sors, en petite jupe, cache-coeur pigeonnant, bas voile (;)) et talons (sisi, talons).
J'avais un peu oublié ce que ça faisait... Mais j'ai tout de suite vu la différence... Les regards effarés, souriants des hommes, les petits déshabillages mentaux, les regards furibonds et lamineurs des femmes courroucées...
Je m'arrête au kiosque à journaux, et le vendeur me jette un regard très convaincu en me disant que "ça fait tellement de bien de regarder les jolies filles". Il louche allègrement sur mon décolleté au passage (c'est son droit, n'est-ce pas ?). Et puis je continue mon chemin vers la boulangerie, en ramassant au passage une bonne quantité de regards médusés et une exclamation mal contenue.
Il a fallu que je m'arrête pour regarder au reflet d'une devanture comment j'étais habillée. Finalement, rien de très méchant, par rapport à ce que je vois porter par certaines filles... La jupe n'est pas mini, le décolleté ne laisse pas voir mes dessous...
Alors quoi ? Le bruit des talons ? Talons que j'enfonce dans l'asphalte avec confiance, le fait que malgré ma surprise, j'assume les vêtements que je porte (quand j'étais petite, je tirais tout le temps sur l'arrière de ma jupe dans l'espoir de l'allonger ;)) ?
Je pensais que les gens, que les hommes étaient blasés par tout ce qu'on voit de nos jours, en particulier dans une grande ville comme Paris... Apparemment, je me suis trompée...
J'ai pensé que c'était quand même fantastique d'être dans un pays où on pouvait s'habiller comme on voulait sans craindre autre chose que les regards et les remarques des gens (même si j'éviterais de me promener dans ces vêtements à des heures tardives). Et puis Nava m'a permis de me rendre compte qu'avec les nouvelles mesures sur le "racolage passif", on aurait pu me poser quelques questions...
11:55 PM