Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
vendredi, février 20, 2004 Escargot Bon, ces derniers temps mon blog est bien délaissé... Mais c'est parce que je joue pour de vrai, ailleurs... J'essaie de faire un peu comme Jackass mais à l'envers : vous vous souvenez le temps où vos parents vous forçaient à vous coucher à 9h pour vous lever dix à douze heures plus tard ? Vous vous souvenez de la patate que vous aviez alors ? Moi je voudrais savoir à nouveau ce que ça fait. Surtout qu'en ce moment, ça a tendance à me manquer cruellement, le sommeil. Pas le temps. Alors je me force à le prendre. C'est pas encore très réussi mais je commence à me sentir "bizarre". Bizarre parce que j'ai plus les joues qui me font mal parce que les cernes tentent d'y descendre, bizarre parce que je ne suis plus déprimée pour rien. Pour une fois j'écoute mon corps avant qu'il m'impose de me reposer. On verra bien.
J'ai des tonnes de travail, des trucs intéressants, fascinants, que j'arrivais pas à faire bien parce que fatigue, fatigue, fatigue... Et comme je m'acharnais à essayer de les faire, à la fatigue physique est venue s'ajouter la fatigue morale. Ce qui est assez drôle parce que je suis un peu sortie ces derniers temps. Mais dans de mauvaises conditions.
En ce moment, je vois beaucoup les gens parce qu'il faut, parce que j'en ressentirai un plaisir tout cérébral. Il y a toute une partie de moi qui a envie de fuir, qui a sommeil, qui se sent pas belle, pas intéressante, pas comme il faut, qui veut pas parce qu'elle est dépassée et qu'elle a besoin de temps pour souffler. Ces derniers temps, entre le travail (la plus grosse partie de mon temps) et les loisirs (une partie pas trop négligeable aussi), aucun moment pour rêver, pour faire quelque chose qui ne soit "productif" (ou qui essaie de l'être). Eh bien au bout d'un moment je finis par m'asphyxier. Je m'en suis rendu compte il y a presque une semaine et depuis j'essaie de réparer...
Les choses ont l'air de vouloir aller mieux. Avec Nava on fait notre petit chemin. C'est difficile à décrire. On essaie de comprendre. C'est comme si on était en train de jouer aux échecs et qu'un chaton malicieux et hystérique était passé pour virer toutes les pièces de la table... On a remis les pièces en place comme on a pu mais on a oublié l'emplacement de certaines d'entre elles et on ne peut plus être tout à fait sûr de l'issue de la partie. Ca m'a semblé encore plus tendu quand je me suis rendu compte que l'échiquier était rond... De toutes façons j'avais jamais été très douée pour les échecs traditionnels...
Je vous ai déjà dit que j'adorais les métaphores ratées ?
Du côté de chez Thiom, ça a l'air de vouloir s'arranger vaguement. Disons qu'il a une attitude plus volontaire qu'il y a une semaine. Ca n'a pas permis à nos relations de s'améliorer tout de suite... D'ailleurs je ne sais pas très bien où on en est. Mercredi il était bien plus compréhensif et sincère. Il m'a dit qu'il était pas facile à vivre en ce moment mais qu'il en bavait énormément, qu'il m'aimait vraiment beaucoup et que j'assurais. J'avoue que ça m'a fait un bien fou. Comme nos discussions se déroulent en vase presque clos, j'ai parfois l'impression d'être une sale grosse pimbêche paranoïaque qui prend tout mal, qui ne comprend rien, et qui frise la mesquinerie comme une coiffeuse les mamies en fin de CAP (=trop). Qu'il me dise tout ça me rassure un peu. Il se rend compte qu'il y a un problème et que nos chamailleries régulières (en ce moment) ne sont pas dûes qu'à moi.
J'ai énormément de travail, alors je tente de faire des coupes franches. Là, à l'heure où je vous écris, je suis supposée me trouver à un colloque. Ils m'attendront bien encore une petite heure, j'ai pris ni ma douche ni mon chocolat...
Pour revenir à cette histoire de posts, je crois que j'ai l'esprit tellement tourné sur ma vie, sur ce qu'il faut que j'y fasse, que je n'arrive pas à poser les choses par écrit, ou à les dire comme il faut. Je suis ailleurs, et c'est important. J'essaie quand même mais je ne suis pas très satisfaite du résultat. Quand ça se sera un peu calmé...
9:28 AM