Le sieur Jean-Luc-sur-son-blanc-destrier a fait la peau au dragon qui gardait mes Très-Saintes-Pattes-de-Mouche et terrorisait par la même occasion les braves gens vivant dans les vertes contrées de ce pays merveilleux, et cela depuis, pfiuuuu, au moins une année...
Fabienne Franseuil est une brelle de la technique, mais l'euthanasie n'est pas autorisee dans ce beau pays. Vous pouvez la joindre via le mail à fabienne.franseuil[at]free.fr. A bonne entendeur...
Et puis vous pouvez aussi aller vous promener par :
mardi, avril 06, 2004 Parenthèse Parenthèse (enchantée ?) dans ma vie. On arrête tout et on se regarde marcher. J'ai noirci à Bordeaux des feuilles du dernier état de mon monde. Je suis rentrée de mon voyage avec des fissures, mais aussi une force renouvelée.
Ce que je vois en rentrant, c'est que finalement il y a certaines choses qui ne changeront pas. Je reste transparente pour certaines personnes. Je suppose que depuis le temps que ça me mine de manière sous-jacente, je devrais me faire une raison. Et puis finalement je me rends compte que ces personnes pour qui je suis transparente ne comptent pas tant que ça pour moi. Leur donner congé serait une bonne idée, ça me libèrerait un temps précieux. Ce que je voulais apprendre dans mon parcours initiatique, c'était entre autres à me concentrer sur les choses essentielles.
En disant ça j'ai vaguement l'impression de me répéter. Pour me consoler je me dis que de toutes façons ce sont toujours les idées les plus élémentaires qui ont du mal à faire leur chemin dans la tête des hommes, je ne suis pas une exception. Ce n'est naturellement pas une raison pour ajourner le passage à la suite.
Je n'ai pas la pensée très suivie. Je mettrai probablement ici un petit "digest" (...) de ce qui est passé par ma caboche pendant mon séjour à Bordeaux. En disant ça je me rends compte que je n'ai encore presque rien dit de mon voyage. Je ne sais pas par quel bout prendre la chose. Ca viendra probablement plus tard, je crois que j'ai besoin d'en parler. J'ai traversé des moments vraiment difficiles. Je n'arrive pas à en parler, à donner une idée de ce qui s'est passé, de ce qui m'est arrivé. J'ai peur d'ennuyer, il y a toujours un truc qui vient interrompre le cours de mon récit parce que les gens autour de moi ont leur vie, que j'arrive pas à être convaincue que ça intéresse quelqu'un. J'ai aussi tendance à vouloir rassurer coûte que coûte, ça m'amène parfois à minimiser des évènements qui finalement pour moi ont eu du poids.
J'ai besoin que tout ça sorte, alors ça viendra. Ceux que ça intéresse liront, les autres seront libres de passer l'épisode.
Appréhension de retrouver Nava. Tant de choses me sont tombées dessus pendant mon périple que je ne savais pas comment tout cela allait tourner. C'est surprenant de se soustraire à sa vie complètement... Ca fait plaisir de voir que mes craintes n'étaient pas tout à fait justifiées. Des choses importantes se sont dites, comme par exemple le fait que même si Thiom a assuré à venir me ramasser à l'aéroport de Roissy, j'aurais préféré que ce soit Nava qui vienne. Que cette fête-anniversaire que je m'étais aménagée avant de partir à Bordeaux m'a laissé une certaine frustration. Que le panorama de mes relations avec les autres ne me satisfait pas. Mais une fois qu'on a dit ça il faut penser à la suite et passer à autre chose. Je ne suis pas revenue pour faire du sur-place sur les mêmes problèmes récurrents. Il est temps que j'apprenne de ce qui m'arrive et que j'aille de l'avant.
"Et maintenant, qu'est-ce qui va se passer ?" La suite reste à écrire. Quand vous entendrez la petite clochette, tournez la page.
10:17 PM